Les trois maîtres-chiens sont arrivés ce mardi 3 octobre sur l’Île de la Réunion. Selon deux sites d’information de cette île située dans l’océan Indien, trois chiens Malinois spécialisés dans la recherche de personnes vont apporter leur assistance dans les opérations de recherche menées depuis la disparition de Mathieu Caizergues, le 23 juin 2017.
Trois équipes de maîtres-chiens spécialisés dans la recherche de restes humains viennent de se mettre en action. pic.twitter.com/Lzr8kH2A5f— Imaz Press Réunion (@Ipreunion) October 4, 2017
Le jeune militaire de 24 ans , gendarme mobile de l’escadron 45/3 de Saint-Amand-Montrond (Cher) en détachement dans l’île a disparu au cours d’une randonnée sur le sentier de Mafate. Les chiens du groupe d’investigation cynophyle de Grammat (Lot) ont été engagés sur le sentier ce mercredi. Grace, Juno et Joker traquent, explique IPReunion.com, les odeurs suspectes le long des crêtes du Maïdo. Les trois équipes de maître-chiens doivent rester une semaine sur l’Île.
“Pour l’heure, aucune piste n’est écartée sachant que de récents témoignages laisseraient supposer que Mathieu aurait été aperçu, à plusieurs reprises, dans le sud de l’ile. Pour autant, la thèse accidentelle demeure, et l’arrivée de ces chiens qui était prévue depuis un certain temps mais qui a été retardée suite aux derniers événements qui ont eu lieu aux Antilles (Ouragan Irma) et en Métropole avec la disparition de la petite Maëlys notamment, s’inscrit dans un déroulé classique opérationnel” a précisé la Gendarmerie de la Réunion dans un communiqué.
déclare un officier de gendarmerie cité par Clicanoo.re. Nous prenons cette hypothèse au sérieux et avec le même engagement que la piste du décès. »
Plusieurs membres de la famille de Mathieu Caizergues poursuivent également les recherches. Selon IPReunion.com, la famille espère que la brigade cynophile pourra se déplacer dans le sud du département où Mathieu aurait été aperçu par des témoins. Les deux compagnons de randonnée de Mathieu Caizergues, un gendarme local et le compagnon d’une femme gendarme, ont été placés en garde à vue, en juillet et sont visés par une information judiciaire ouverte pour « non assistance à personne en danger » par le procureur de Saint-Denis, Éric Tuffery.
Les témoignages affirmant avoir vu le gendarme disparu sont “pris au sérieux”, au même titre que l’hypothèse d’une chute pic.twitter.com/sGz517kxfY— Imaz Press Réunion (@Ipreunion) 4 octobre 2017
Les enquêteurs de la section de recherches cherchent à comprendre pourquoi les deux hommes ont tardé à prévenir les secours. Par ailleurs, indique la presse locale, un nouveau juge d’instruction qui a pris ses fonctions en début de semaine a repris le dossier en main.
La mère de Mathieu : “je me prépare à tout “