Un moteur a été découvert dans un vélo utilisé dimanche par un coureur lors d’une course amateur en Dordogne, a-t-on appris auprès du parquet de Périgueux, une découverte qui constitue une première en France.
Cette découverte est intervenue au cours d’une opération conjointe menée par le parquet de Périgueux, la Fédération française de cyclisme (FFC) et l’Agence française de lutte contre le dopage lors d’une course amateur organisée à Saint-Michel-de-Double, à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de Périgueux.
“Nous avons été avisé par un fonctionnaire de l’Agence française de lutte contre le dopage d’une suspicion de tricherie au moyen d’un système électrique, vraisemblablement un petit moteur“, a précisé à l’AFP le procureur de la République de Périgueux, Jean-François Mailhes.
Le coureur, dont l’identité et l’âge n’ont pas été précisés, “a été contrôlé à l’arrivée” et “a reconnu utiliser ce système interdit“, a poursuivi le procureur.
En fin d’après-midi, il était auditionné par les gendarmes qui tentaient de reconstituer son parcours sportif et d’évaluer le “montant des primes” qui ont pu être perçues grâce à ce “système illégal“, a ajouté le magistrat.
Selon la FFC, il s’agit du premier cas de dopage technologique révélé en France. Un premier cas prouvé d’un vélo aidé par un moteur dissimulé, en janvier 2016 aux Mondiaux de cyclo-cross, avait valu à la Belge Femke Van den Driessche une suspension de six ans par l’Union cycliste internationale (UCI).
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