<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Réunion des anciens de l’EPGM et de l’EPIGN début juin

Photo : Un gendarme de l'escadron parachutiste d'intervention de la Gendarmerie (EPIGN)

8 avril 2022 | Vie des personnels

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Réunion des anciens de l’EPGM et de l’EPIGN début juin

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Ils étaient 755 gendarmes anciens de l'EPGM, puis de l'EPIGN, fondu en 2007 dans le nouveau GIGN. Héritiers des gendarmes parachutistes en Indochine, puis des commandos de chasse de la Gendarmerie en Algérie. Le 1er escadron parachutiste de la Gendarmerie voit le jour en avril 1947 en Indochine où il participera à de nombreuses opérations aéroportées dans le delta du Mékong. Dix ans plus tard, la Gendarmerie crée ses propres commandos de chasse, dont certains héliportés, pour lutter contre le FLN.

De l'escadron parachutiste au GIGN

Le 1er janvier 1971, l’Escadron parachutiste de la gendarmerie mobile (EPGM) est crée. Implanté à Mont-de-Marsan (Landes), il est intégré à la 11e division parachutiste. L’EPGM interviendra sur des théâtres d’opérations extérieures (Djibouti, Liban, Centrafrique, Tchad). Le 1er janvier 1984, l’EPGM devient l’EPIGN (escadron parachutiste d’intervention de la Gendarmerie nationale), rattaché au GSIGN (groupement de sécurité et d’intervention de la Gendarmerie nationale) qui abritera désormais toutes les unités d’intervention de l’Arme. L’EPIGN intervient en support du GIGN puis évolue vers les Groupes d’intervention recherche (GOR) et la protection de hautes personnalités (diplomates français à l’étranger, déplacement de hauts responsables personnalités dans des pays à haut risque).

En décembre 1994, l’EPIGN participe à l’opération de Marignane pour libérer les otages de l’Airbus Alger-Paris. Il sera chargé de recueillir et de contrôler les passagers et les membres d'équipage à leur arrivée sur le tarmac après avoir été évacués de l'appareil par le GIGN grâce aux toboggans. Le 1er septembre 2007, le GSIGN devient officiellement le GIGN. L’EPIGN est dissout et vient étoffer les rangs du nouveau GIGN.

Ces anciens de l’EPGM et de l’EPIGN se sont constitués en "Association du gendarme parachutiste" (ADGP). Son but est d’assurer la réussite de la commémoration du 50e anniversaire, de conserver l’esprit du gendarme parachutiste, de participer à des cérémonies mémorielles, et d’entretenir des liens d’amitié avec les gendarmes d’active. L'ADPG est présidée par Andrea Franchy.

De janvier 1971 à septembre 1978, aucun brevet n'a été remis aux 220 personnels qui se sont succédés. D'octobre 1978 à septembre 2007, 535 brevets ont été remis. Le brevet n°1 est celui capitaine Denis. Au total, l'EPGM et l'EPIGN ont rassemblés dans leurs rangs 755 gendarmes.

PMG

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