[INFO L’ESSOR] Comme chaque été, environ un tiers des commandements de groupement de gendarmerie départementale sont renouvelés. L’Essor vous propose un tour d’horizon des changements pour découvrir les nouveaux commandants de groupements.
Le traditionnel mercato des commandants des groupements de gendarmerie départementale (GGD) est lancé depuis le mois de juillet 2024. Cette année, à quelques exceptions, l’essentiel des mouvements aura lieu en septembre. Une manière pour les commandants de groupement de rester à bord du bateau pendant les Jeux olympiques. Car même si tous les départements n’accueillent pas d’épreuves olympiques, la quasi-totalité des groupements sont impactés par la mise à disposition de personnels. Il faut alors gérer la manœuvre et maintenir l’action locale de la Gendarmerie, en l’absence de ces derniers, envoyés en renfort principalement en région parisienne.
Région par région, département par département, L’Essor a mené l’enquête et vous dévoile les noms des nouveaux commandants de GGD et la destination des officiers sortants.
Auvergne-Rhône-Alpes
Commençons ce tour de France des changements à la tête des groupements de gendarmerie départementale avec ceux repérés au sein de la région de gendarmerie d’Auvergne-Rhône-Alpes.
Le premier changement signalé a lieu dans l’Allier, où la colonelle Isabelle Oréfice quitte la tête du groupement pour rejoindre la région de gendarmerie des Hauts de France en qualité d’officière adjointe ressources humaines, à compter du 1er septembre 2024. C’est le colonel Olivier Traullé, actuellement commandant en second du groupement de gendarmerie de la Drôme, qui prendra la relais à partir de cette date.
En Ardèche, l’actuel commandant de groupement, le colonel Benoît Terrier, s’apprête à rejoindre, à compter du 1er septembre 2024, la Direction des soutiens et des finances à la Direction générale de la Gendarmerie nationale, comme chargé de mission. Le colonel Pierre-Charles Grosse, actuellement attaché de sécurité intérieure en Autriche, lui succèdera à cette date.
Enfin en Haute-Savoie, le colonel Benoît Tonanny quitte les montagnes pour d’autres sommets… Ceux de la Gendarmerie. Il rejoint en effet le cabinet du directeur général de l’Arme en tant que “conseiller stratégie”. Et comme le plus court chemin est la ligne droite, comme aiment les rappeler les alpins aguerris, le mouvement est rectiligne. Après une double expérience de près de huit ans dans le domaine des ressources humaines, d’abord au sein de la direction des personnels, puis au sein du cabinet du DG, le colonel Stanislas Ganuchaud assure la relève. La cérémonie de passation fut d’ailleurs une des premières de l’été puisqu’elle s’est déroulée fin juin, sous la présidence du général Marietti, à la tête de la région.
Bourgogne-Franche-Comté
Selon nos informations, seul un changement doit intervenir cet été parmi les groupements que compte la région Bourgogne-Franche-Comté.
Il aura lieu en Haute-Saône, avec le départ du colonel Thierry Crampé. Celui-ci rejoint la Guyane en tant qu’adjoint au commandant de groupement. Il secondera ainsi le général de brigade Jean-Christophe Sintive, arrivé il y a deux ans à la tête de ce département français d’Amérique du Sud. Son successeur est le colonel Alban Delalonde. Il arrive de la Direction générale de la Gendarmerie nationale (DGGN) où il était directeur du programme “Centaure” visant à doter l’Arme d’une flotte de nouveaux véhicules d’intervention blindés et polyvalents.
Bretagne
En Bretagne également, un seul mouvement doit avoir lieu cet été. Il doit intervenir dans le Finistère.
L’actuelle commandante du groupement, la colonelle Charlotte Tournant rejoint la Mission des hauts potentiels au sein de la sous-direction du personnel officier (SDPO) de la Gendarmerie. Elle y sera en charge de l’évaluation et de l’accompagnement des officiers supérieurs de gendarmerie. Le 1er septembre 2024, c’est le colonel Pierre-Yves Caniotti qui prendra la tête du groupement le plus à l’ouest de l’hexagone. Ce dernier arrive du Commandement du ministère de l’Intérieur dans le cyberespace (ComCyber-MI).
Centre-Val de Loire
Deux changements sont signalés au sein de la région de gendarmerie Centre-Val de Loire, commandée depuis l’an dernier par le général de division Philippe Ott, également à la tête du groupement du Loiret.
En Eure-et-Loir tout d’abord, le colonel Stéphane Tourtin quitte la région pour rejoindre l’Ecole militaire, à Paris. Au sein de l’Ecole de Guerre, dont il est diplômé, il deviendra dès la rentrée « cadre-enseignant ». En parallèle, il suivra en tant qu’auditeur la quatrième session nationale de l’Institut des hautes études de Défense nationale. Depuis le 15 août 2024, c’est le colonel Julien Andreau qui a repris le flambeau à la tête du groupement. Dernièrement, l’officier était détaché au profit du ministère de l’Intérieur, en qualité de chef adjoint de la mission de gouvernance ministérielle des ressources humaines.
Dans l’Indre également, l’actuel patron du groupement, le colonel Laurent Texier, quittera ses fonctions début septembre. Il rejoint la Direction des opérations et de l’emploi au sein de la DGGN. C’est le colonel Julien Faugère qui le remplace. L’officier supérieur arrive de la Direction générale où il était responsable du bureau “J5” de planification, au sein du Centre national des opérations (CNO).
Corse
Aucun changement du côté de l’Ile de Beauté cette année.
Grand Est
En région Grand Est, dont le général de corps d’armée Olivier Kim est à la tête depuis le début d’année, quatre changements sont prévus au cours de l’été.
Dans l’Aube tout d’abord, le colonel François Goetz va quitter ses fonctions cet été, comme l’a annoncé la Gendarmerie de l’Aube sur ses réseaux sociaux. Il rejoint le service central de renseignement criminel de la gendarmerie (SCRCGN) dont il va prendre les fonctions de chef-adjoint. A sa place, arrive le colonel Antoine Lagoutte, en provenance de la direction des soutiens et des finances de la DGGN où il est actuellement chef du bureau de la synthèse budgétaire.
Après trois ans à la tête des gendarmes de Meurthe-et-Moselle, le colonel Frédéric Dantin quitte cet été son commandement. Il est affecté à l’Inspection générale des armées-gendarmerie (IGAG), en tant que chef du pôle des études et des enquêtes. Son remplaçant est le colonel Sébastien Brach. L’officier occupait dernièrement le poste d’adjoint au conseiller gendarmerie au sein du cabinet du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer.
Promu divisionnaire au 1er septembre 2024, le général de brigade Jude Vinot va quitter la direction du groupement du Bas-Rhin. À la même date que sa promotion, il est nommé adjoint au directeur des opérations et de l’emploi, à la DGGN, et chef du pôle de stratégie générale. Pour le remplacer à la tête du groupement, dont le chef lieu départemental est Strasbourg, le général de brigade Gwendal Durand a été nommé dans un autre décret présidentiel datant de fin juillet. Il occupait dernièrement le poste de sous-directeur de l’accompagnement du personnel à la DGGN. Le Bas-Rhin n’est toutefois pas le premier groupement que va commander le général Durand. En 2015, alors colonel, il avait en effet déjà commandé le groupement voisin de la Meurthe-et-Moselle. Cette fois néanmoins, il aura également la double casquette de commandant adjoint de la région Grand Est.
Enfin dans les Vosges, le colonel Fréderic Avy quitte le groupement après un peu plus de trois ans à sa tête. Selon Vosges Matin , il rejoint le Commandement de la Gendarmerie dans le cyberespace, basé à Sèvres, dans les Hauts-de-Seine. Il y sera chargé d’animer la stratégie ministérielle de lutte contre la cybercriminalité. C’est le colonel Grégory Moura qui le remplace. Pour lui, le trajet sera un peu moins long puisqu’il arrive de Moselle, Metz exactement, où il occupait les fonctions de chef du centre zonal des opérations de la région de gendarmerie du Grand Est et de la zone de défense et de sécurité Est.
Hauts de France
En région de gendarmerie des Hauts de France, le premier changement à signaler est celui du commandant de région. Le général de division François Agostini prendra la relève du général de corps d’armée Olivier Courtet. Un poste qui inclut également la responsabilité du commandement zonal des forces de gendarmerie. Actuellement adjoint au directeur des soutiens et des finances de l’Arme, le général Agostini sera élevé aux rang et appellation de général de corps d’armée par la même occasion.
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Côté groupements, seul un devrait changer de commandant au cours de l’été : celui du Pas-de-Calais. Après quatre années à la tête des gendarmes du Pas-de-Calais, le général de brigade Frantz Tavart s’apprête à céder sa place. Il rejoint Melun et l’Ecole des officiers de la Gendarmerie nationale (EOGN) pour en prendre le commandement le 1er septembre. C’est d’ailleurs à cette même date que l’EOGN changera de nom pour prendre officiellement l’appellation d’Académie militaire de la Gendarmerie nationale. Son successeur est le colonel Olivier Alary, qui arrive du cabinet du Directeur général de la Gendarmerie. Il y occupait le poste d’adjoint au chef du pôle affaires européennes et internationales depuis 2023.
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Ile-de-France
En dehors de Paris et des trois départements de sa petite couronne – qui ne disposent pas de groupements de gendarmerie départementale étant donné qu’ils relèvent intégralement de la compétence du Préfet de police de Paris – deux groupements d’Ile-de-France vont voir leur commandement changer au cours de l’été 2024.
En Essonne tout d’abord, avec le départ du colonel Hugues Sublet. Arrivé en 2021 à la tête du groupement francilien, le colonel Sublet rejoint la Direction des opérations et de l’emploi (DOE) de la DGGN. C’est le colonel Olivier Langou qui lui succède à compter du 1er septembre 2024. Ce dernier occupait ces dernières années les fonctions de sous-directeur de la gouvernance et des grands projets à la Direction de la transformation numérique (DTNum). Ce service, tout d’abord appelé “Direction du numérique” (DNum) à sa création en 2020, relève du secrétariat général du ministère de l’Intérieur et des Outre-mer.
Le colonel Quentin Petit, actuel commandant du groupement de gendarmerie départementale du Val d’Oise, est également sur le départ. Appelé à rejoindre le Centre national des opérations (CNO) à la DGGN, dès le 1er septembre 2024, il quittera ses fonctions à la fin du mois d’août. Son successeur est le colonel Denis Mottier. Il était jusqu’alors affecté comme officier de liaison auprès de l’Association des maires de France (AMF). Selon nos informations, il sera installé dans son commandement le 24 septembre au cours d’une cérémonie militaire.
Nouvelle Aquitaine
Cinq mouvements sont à signaler cette année au sein des groupements de la région de gendarmerie de Nouvelle-Aquitaine.
Un changement du côté du groupement de Charente-Maritime tout d’abord, avec le départ confirmé du colonel Rémi de Gouvion Saint-Cyr. Il est nommé à compter du 15 septembre 2024 dans les fonctions de sous-directeur de la gouvernance et des grands projets à la Direction de la transformation numérique (DTNum), relevant du secrétariat général du ministère de l’Intérieur et des Outre-mer. C’est le colonel Johanne Gojkovic-Lette qui le remplacera à La Rochelle, à partir du 1er septembre. Cet officier supérieur est un spécialiste du judiciaire. Il a notamment servi et commandé plusieurs sections de recherches (Orléans, La Réunion, ainsi que celle de la gendarmerie des transports aériens). Il a également œuvré au sein de la sous-direction de la police judiciaire de la Gendarmerie. Il était dernièrement en poste à DGGN, en tant qu’officier adjoint veille au Centre national des opérations.
Du changement aussi en Corrèze, où le colonel Xavier Lefevre quitte la “terre des présidents” et même le territoire nationale. Comme nous l’on appris nos confrères de La Montagne, il s’apprête en effet à rejoindre l’ambassade de France à Abidjan, en Côte d’Ivoire, en tant qu’attaché de sécurité intérieure. Il est remplacé par le colonel Julien Gossement, en provenance de la sous-direction de l’emploi des forces de la DGGN.
Depuis le 1er juillet 2024, le colonel Alexandre Peruch a succédé au colonel Emmanuel Houzé dans le Lot-et-Garonne. En quittant son poste, ce dernier a aussi quitté la France et l’Europe. Il est en effet affecté à la représentation permanente de la France auprès des Nations Unies (ONU), à New York, où il occupe désormais le poste de chargé de mission pour la sécurité intérieure. Le colonel Peruch arrive quant à lui de la Direction générale de la Gendarmerie, où il était chef du département “accompagnement de la transformation”, en charge notamment de la direction des programmes de conduite du changement et de méthodologie.
Le groupement des Deux-Sèvres connaît lui aussi un changement cet été. Le colonel Ludovic Vestieu, à sa tête depuis 2021, s’apprête à céder sa place au colonel Erwan Kermorvant. Ce dernier arrive des Hauts de France où il occupe actuellement le poste de chef du centre zonal des opérations. Il avait avant cela été “chargé des contestations violentes” au sein de la DGGN. Un contexte opérationnel que le commandant sur le départ a malheureusement bien connu ces dernières années avec, entre autres, les mouvements anti-bassines et les affrontements extrêmement violents de Sainte-Soline. D’après la Nouvelle République, le colonel Vestieu va rejoindre le commandement du ministère de l’Intérieur dans le cyberespace (ComCyberMI).
Le dernier mouvement observé dans cette grande région de Nouvelle-Aquitaine a eu lieu en Haute-Vienne. Le général Bernard Thibaud vient en effet de partir en deuxième section des officiers généraux. Il est remplacé par la colonelle Dorothée Cloître, arrivée en juillet dans le département. Elle était précédemment chargée de mission auprès du DGGN, référente nationale de la Gendarmerie pour les violences intrafamiliales.
Normandie
Plusieurs changements à signaler également en Normandie. À commencer par le commandant de région lui-même. Le général de division Stéphane Gauffeny s’apprête en effet à faire son adieu aux armes. Selon nos informations, c’est le général de brigade Eric Delain, actuel directeur de cabinet du Directeur général de la Gendarmerie nationale qui lui succèdera à la tête des gendarmes de Normandie et du groupement de gendarmerie départementale de Seine-Maritime.
Un autre groupement normand change lui aussi de patron. Celui de l’Eure. À sa tête depuis l’été 2021, le colonel Emmanuel Gros quitte le groupement pour rejoindre la Mission transformation au sein de la DGGN. Dans le sens inverse, son successeur début septembre, sera le colonel François Hulot. Il arrive de la direction générale où il était chef du centre d’analyse et d’exploitation au sein de la Direction des opérations et de l’emploi (DOE).
Occitanie
Retour dans le Sud avec la région Occitanie. Elle aussi va connaître cinq changements de chefs à la tête de ses groupements de gendarmerie départementale.
Dans l’Aude tout d’abord, le colonel Olivier Berger va rejoindre la DGGN à compter du 1er septembre 2024 pour occuper le poste d’adjoint au sous-directeur de la politique des ressources humaines de l’Arme. Son successeur est le colonel Francis David, qui occupe actuellement les fonctions de chef d’état-major de la gendarmerie de Guadeloupe.
À la tête des gendarmes du Gard depuis trois ans, le général de brigade Eric Chuberre, change de latitude. Il rejoint le Grand ouest, et plus précisément Rennes, où il est nommé dès le 1er août 2024 commandant en second de la région de gendarmerie de Bretagne et de la zone de défense et de sécurité Ouest. Il est également promu général de division. Spécialiste du judiciaire et dernièrement directeur d’instruction au sein de l’EOGN, c’est le colonel Emmanuel Casso qui reprend le flambeau à la tête du groupement.
Dans le Gers, le colonel Sébastien Mahey quitte le département cet été. Il rejoint lui aussi l’Ouest de la France, où il va prendre les fonctions de chef de la division formation de l’école de gendarmerie de Châteaulin (Bretagne). C’est le colonel Philippe de Laforcade qui le remplacera à la tête du groupement gersois. Il arrive de la région Auvergne-Rhône-Alpes où il occupait ses derniers temps le poste de chef du centre zonal des opérations de la gendarmerie.
En Lozère, le colonel Cédric Michel quitte le groupement pour rejoindre l’état-major de la région de gendarmerie de Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca) à Marseille. La colonelle Marie-Béatrice Tonanny, prendra la suite dès le mois de septembre. Elle arrive de la DGGN, où elle était cheffe de bureau au sein du Service de la Transformation. Avant cela, elle travaillait à la sous-direction de la police judiciaire de l’Arme, en tant que chef de la section “délinquance du quotidien et des phénomènes criminels ». Un poste qui l’avait amenée à être nommée coordinatrice de l’opération nationale de lutte contre les mutilations d’animaux lors du phénomène qui avait touché la France en 2020.
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Enfin, dans les Pyrénées-Orientales, le colonel Arnaud Goudard quittera cet été le sud de la France. Il rejoint la Direction générale de la Gendarmerie, où il est nommé dans un poste au sein de la Direction des opérations et de l’emploi (DOE). Son successeur est le colonel Lionel André, actuellement conseiller technique montagne au sein de la sous-direction de l’emploi des forces, à la DGGN.
Pays de la Loire
Dans la région de gendarmerie des Pays de la Loire, alors que seuls deux groupements devaient être concernés par un mouvement à leurs têtes cette année, ce sont finalement trois formations qui vont accueillir un nouveau patron cet été.
Dans le groupement du Maine-et-Loir, le changement de commandant n’aurait dû intervenir qu’en 2025. Mais une décision administrative a bouleversé le calendrier. Suite à une enquête interne, évoquée par Ouest-France, le colonel Tanguy Landais s’est vu retirer son commandement au premier semestre. Affecté à l’état-major de la région de gendarmerie Bretagne, il a été remplacé au 1er juillet par la colonelle Virginie Guidici. L’officière arrive du ministère de l’Intérieur où elle était détachée, en tant que chargée de mission, auprès de l’Inspection générale de l’administration (IGA).
En Mayenne, le colonel Pierre-Yves Le Trong va quitter la tête du groupement. Il rejoint le commandement des écoles de la gendarmerie, à Rochefort. Son successeur est le colonel Xavier Dumolard de Bonviller, actuel commandant en second de la gendarmerie pour la Polynésie française.
Le groupement de la Sarthe va également connaître le même destin avec le départ de son commandant, le colonel Laurent de la Follye de Joux. Il rejoint la Direction des ressources humaines de la Gendarmerie, en tant que chef de la mission des compétences. Son remplaçant est le colonel Nicolas Brach. Ce dernier occupait dernièrement le poste de gestionnaire en ressources humaines au sein du Bureau du personnel officier de la DGGN.
Provence-Alpes-Côte d’Azur
Du côté de la région de gendarmerie de Provence-Alpes-Côte d’Azur, deux groupements côtiers voient leur commandant changer.
C’est le cas tout d’abord de celui des Alpes-Maritimes où le colonel Sébastien Thomas est remplacé par le colonel Benoît Taponat. De retour dans l’hexagone après avoir été commandant en second de la gendarmerie en Polynésie française, il a également servi à la direction générale de la Gendarmerie nationale.
Dans le Var, le colonel Guillaume Dinh a rejoint, depuis le 1er juillet 2024, le commandement de la gendarmerie d’outre-mer à Arcueil. Son successeur à la tête du GGD83 est le colonel Grégory Goumain. Il occupait auparavant le poste d’attaché de sécurité intérieure à l’ambassade de France à Rome (Italie).
Outre-mer
Quelques changements sont par ailleurs à signaler cet été parmi les commandements ultramarins. Notamment du côté des Antilles.
À commencer par le commandement de la gendarmerie (Comgend) en Guadeloupe. Son nom figurait dans le décret présidentiel du 22 juillet 2024, indiquant la seconde bordée de mouvements estivaux parmi les généraux. Le général Vincent Lamballe rejoint la Garde républicaine, à Paris. Il est nommé commandant en second de cette troisième subdivision d’Arme de la Gendarmerie. À compter du 1er septembre 2024, c’est le général Christophe Perret qui prend la relève à la tête de ce Comgend ultramarin. Il arrive de la Direction des affaires européennes et internationales du ministère de l’Intérieur et des Outre-mer.
En Martinique également, un changement est en cours cet été. Mentionné dans le premier décret de nominations estivales, daté du 26 juin 2024, le général William Vaquette, promu au grade de général de division, quitte le Comgend de Martinique pour prendre la direction du Service d’information et de relations publiques des armées – Gendarmerie (Sirpa-G), à la DGGN, à Issy-les-Moulineaux. Il est remplacé par le colonel Yvan Carbonnelle, nommé dans le même décret dans la 1ère section des officiers généraux au grade de général de brigade le 1er septembre 2024. Il prendra la tête du commandement de la gendarmerie de Martinique à compter du 9 septembre 2024.
Alors qu’elles ont pris leur indépendance administrative vis-à-vis de la Guadeloupe en début d’année 2024, les îles de Saint-Barthélemy et Saint-Martin voient le patron de leurs gendarmes changer cet été. Après trois ans dans les îles, le colonel Maxime Wintzer-Wehekind quitte le tout jeune commandement de la gendarmerie (Comgend) pour les Iles du Nord pour regagner l’hexagone et plus précisément la Direction générale de la Gendarmerie. Il est remplacé par un autre officier. Depuis le 1er août 2024, le nouveau chef des gendarmes des Iles du Nord est le lieutenant-colonel Hugues Loyez. Entré par la Mobile, le LCL Loyez a eu l’occasion de servir dans différents territoires insulaires et outre-mer comme la Corse, la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française. Lauréat des tests du GIGN, il a d’ailleurs servi plus de quatre ans à Tahiti auprès de l’antenne et du Comgend local. Il a ensuite commandé la compagnie d’Amboise (Indre-et-Loire), puis a suivi le cursus de l’Ecole de Guerre dont il est sorti diplômé de la 31e promotion cet été.
Enfin, dans la collectivité française la plus au Nord du globe, pas de changement signalé pour le moment du côté de Saint-Pierre et Miquelon. Arrivé en novembre 2021, le colonel Éric Misserey reste pour le moment en poste à la tête du commandement de la gendarmerie (ComGend). Son remplacement pourrait toutefois intervenir prochainement.