La quasi-totalité de ces distinctions porte sur la médaille de la défense nationale (texte 30 du BODMR, daté du 24 avril 2023) puisque 2.869 gendarmes d'active, dont 620 femmes, sont décorés de cette médaille à l'échelon or.
Créée en 1982, cette décoration, décernée aux militaires d'active et de réserves des trois armées, de la Gendarmerie et des services et directions de la Défense, peut être décernée à titre normal (en fonction du temps de service) ou à titre exceptionnel pour récompenser une action particulière. Elle compte trois échelons (or, argent, bronze) et des agrafes. Pour l'Arme, on retrouve principalement les agrafes des trois subdivisions: "gendarmerie départementale", "gendarmerie mobile" et "garde républicaine", ainsi que celles liées aux formations spécialisées comme "écoles de gendarmerie", "gendarmerie maritime", "gendarmerie de l'air", "gendarmerie des transports aériens". Une agrafe générique "gendarmerie nationale" existe également, lorsque le militaire concerné reçoit la décoration au titre de plusieurs services ou subdivisions d'Arme. Plusieurs agrafes peuvent se cumuler. On retrouve par exemple dans cet arrêté une sous-officier décorée de la médaille avec agrafes "gendarmerie nationale" et "corps européen".
Par ailleurs, 107 officiers de réserve, dont 22 femmes, se voient attribuer la médaille des réservistes volontaires de défense et de sécurité intérieure (texte 32) ainsi que onze sous-officiers de la gendarmerie de l'Air, dont deux femmes, avec l'agrafe "Garde nationale" (textes 33 et 34). Deux gendarmes sont distingués pour "actes de courage et de dévouement dans les eaux maritimes" (texte 2).
Enfin trois officiers généraux sont distingués "à titre exceptionnel" par la médaille de la Gendarmerie nationale (texte 35).
PMG
