Organisé par Les Amis de la Gendarmerie, ce prix vient d’être remis pour la première fois à l’occasion d’une magnifique réception orchestrée par le général de corps d’armée Jacques Grandchamp –Savoyard comme Charles Morel- dans les salons de la préfecture de région Auvergne-Rhône-Alpes, à Lyon, en présence d’une foule de personnalités.
#ISERE – Un prix de la #gendarmerie porte désormais le nom d’un Résistant des maquis du Vercors et des Chambaran https://t.co/wxd4kbVA1A pic.twitter.com/uVbg3nmMPe— Amis Gendarmerie (@amisgendarmerie) 30 juin 2017
En fait, le jury a récompensé deux personnalités et une unité :
* Le général de division Louis Bernadac, enfant de troupe, ancien d’Indochine, a terminé sa carrière en 1983 comme commandant régional de la gendarmerie à Lyon. Durant sa longue carrière, il a fortement marqué, et marque encore, la Gendarmerie de sa personnalité.
* France Rocourt, médecin-urgentiste, est une figure dauphinoise du secours en montagne et du secours spéléologique. Elle a participé à plus de mille opérations, notamment avec les PGHM de l’Isère et de la Savoie. Elle est lieutenant-colonel de la réserve citoyenne.
* Enfin, la compagnie de Saint-Marcellin a été distinguée, à travers son ancien commandant qui était précisément… Charles Morel, alors lieutenant. En 1943, sous l’impulsion du chef de la brigade locale, le jeune officier fit littéralement entrer son unité dans la Résistance allant jusqu’à conduire dans le Vercors en juillet 1944. Après l’attaque du Massif par les Allemands et les miliciens, les gendarmes de la section tentèrent ensuite de rejoindre le maquis des Chambarands. Mais cinq d’entre eux furent arrêtés et lâchement abattus.
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