Occitanie : Un gendarme retrouvé mort à la brigade de Canet-en-Roussillon (66)

Photo : Après une funeste année 2022, il pourrait s'agir du premier suicide d'un gendarme pour l'année 2023. (Photo d'illustration / Pxhere)

13 janvier 2023 | Vie des personnels

Temps de lecture : 2 minutes

Occitanie : Un gendarme retrouvé mort à la brigade de Canet-en-Roussillon (66)

par | Vie des personnels

Après une année 2022 noire sur le plan des suicides dans l'Arme, l'année 2023 commence sous de sombres auspices… Le corps sans vie d'un gendarme de la brigade territoriale autonome de Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales) a été découvert, samedi 7 janvier 2023. On en sait peu sur les circonstances de la mort de ce sous-officier supérieur, et […]

Après une année 2022 noire sur le plan des suicides dans l'Arme, l'année 2023 commence sous de sombres auspices… Le corps sans vie d'un gendarme de la brigade territoriale autonome de Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales) a été découvert, samedi 7 janvier 2023.

On en sait peu sur les circonstances de la mort de ce sous-officier supérieur, et pas plus sur les circonstances de sa découverte. Plusieurs sources laissent à penser qu'il pourrait s'agir d'un suicide. Une information que nous n'avons toutefois pas pu vérifier officiellement. Le parquet de Perpignan confirme néanmoins qu'une "enquête pour recherche des causes de la mort" a été ouverte.

Nicolas A., cet adjudant "décédé tragiquement", avait 52 ans. Il était marié et père de deux enfants majeurs. Une cagnotte solidaire a été ouverte pour leur venir en aide, auprès de la Fondation "Maison de la Gendarmerie".

Suicide : qui appeler à l’aide ?

En cas de besoin, les gendarmes ont différents dispositifs à leur disposition. Tout d’abord, ils peuvent contacter le réseau d’accompagnement psychologique de l’Institution. Il est composé de 39 psychologues cliniciens implantés en métropole et, depuis 2016, en outre-mer. Les médecins du Service de santé des armées (SSA) peuvent également les assister dans ces moments difficiles.

Par ailleurs, ils peuvent se tourner vers les assistants sociaux des groupements, les aumôniers ou les représentants de la concertation qui ont un rôle d’accompagnement et de lanceurs d’alerte. Enfin, le commandement, aux différents échelons hiérarchiques, est également susceptible de les aider.

Hors de l’Institution, différents dispositifs d’écoute existent en cas de crise suicidaire, comme le numéro national de prévention du suicide (3114), accessible gratuitement 24h/24, ou encore l'association SOS Amitiés qui propose de l'écoute aux personnes en détresse psychologique, joignable en permanence au 09.72.39.40.50 ou via un chat en ligne. La majorité de ces dispositifs sont recensés par le ministère de la Santé et de la Prévention. Des conseils et des contacts sont également présents sur le site du ministère, à destination des familles ou des proches endeuillés par un suicide.

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