<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Militaires du GIGN lynchés en 2018 à Mayotte : de 18 à 20 ans de prison pour leurs agresseurs

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28 novembre 2021 | Vie des personnels

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Militaires du GIGN lynchés en 2018 à Mayotte : de 18 à 20 ans de prison pour leurs agresseurs

par | Vie des personnels

Violemment agressés, à Mayotte, en juin 2018, lors d’une tentative d’interpellation, deux gendarmes, qui appartiennent au GIGN, n’ont toujours pas retrouvé leur poste. Trois des agresseurs ont été jugés fin novembre aux Assises. Ils ont été condamnés à des peines de 18 à 20 ans de prison à l’issue de trois jours de procès.

Les gendarmes intervenaient en civil

Comme le souligne Le Journal de Mayotte, les faits se sont produits le 24 juin 2018 quand une opération de l’antenne du GIGN de Mayotte s’était achevée par un bilan dramatique de deux militaires grièvement blessés pour la Gendarmerie. Ce jour-là, à Mgnambani, dans la ville de Bandrélé, deux gendarmes en civil procédaient à l’interpellation d’un individu qui faisait l’objet d’un mandat de recherche pour des faits multiples d’agressions et de vols sur des touristes.

Les gendarmes grièvement touchés à la tête

Lors de l’interpellation, l’homme se rebelle et sort un couteau. D’autres personnes interviennent et tentent de le libérer. Ils prennent à partie les militaires, cibles de jets de projectiles. "Dans la cohue, les deux gendarmes roulent au sol et sont tabassés par les trois agresseurs, qui usent de toutes les armes à leur portée, notamment des pierres et une branche de baobab. L’un des militaires perd connaissance, l’autre saigne abondamment de la tête, et tente de s’éloigner en rampant, mais les coups continuent à pleuvoir, jusqu’à l’arrivée de leurs collègues qui leur sauvent la vie malgré de nouveaux jets de pierres", écrivent nos confrères. Les deux gendarmes sont alors très gravement touchés à la tête, l’un d’eux présente alors une fracture au crâne et est évasané vers La Réunion. La personne, interpellée à la base, parvient à prendre la fuite.

L’état de santé des gendarmes toujours pas stabilisé aujourd’hui

Identifiées suite à l’enquête menée par la section de recherche de Pamandzi, trois personnes ont ensuite été interpellées à Acoua et Bandraboua. Ils ont été reconnus coupables de tentatives de meurtre à l’encontre des gendarmes et encouraient la perpétuité. Finalement, la Cour d’Assises a condamné deux des personnes interpellées à 20 ans de prison ferme. Le troisième prévenu écope, de son côté, de 18 ans de prison. Lors du procès, l’avocate générale avait précisé que trois ans après les faits, l’état de santé des gendarmes, qui avaient été lynchés, n’était toujours pas stabilisé…

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