Entrée en gendarmerie il y a neuf ans, cette militaire de 28 ans vient d’être élue Miss Franche-Comté 2024. Elle participera, en décembre prochain, au concours Miss France 2025.
De gendarme à Miss, il n’y a qu’un pas. Manon Le Maou vient de le franchir. Cette sous-officier de carrière de 28 ans vient d’être élue Miss Franche-Comté 2024, le samedi 21 septembre 2024, à la Commanderie de Dole (Jura). Grâce à ce titre, la gendarme participera au concours Miss France 2025, dont la 95ème élection est prévue le 14 décembre, au Futuroscope de Poitiers.
Elle est aussi fille de gendarme et a grandi en caserne
Convaincue qu’il est possible d’être une reine de beauté et une militaire en même temps, Manon Le Maou n’a pas hésité à mettre en avant son parcours de gendarme. Pour cette fille de gendarme, l’un ne va pas sans l’autre. « J’ai toujours baigné dans la gendarmerie grâce à mon père. J’ai apprécié ce côté familial de vivre en caserne. C’est la première fois qu’une gendarme de carrière sera sur le plateau de Miss France », se félicite-t-elle chez nos confrères de France Bleu.
Originaire de Villers-Saint-Martin (Doubs), Manon Le Maou a grandi à Baume-les-Dames. Après avoir obtenu à baccalauréat littéraire, elle a décidé de suivre des études littéraires à la faculté de lettres de Besançon. Mais le naturel est vite revenu au galop. Embrasser la même carrière que son père était une évidence. À 19 ans, elle décide de s’engager dans la Gendarmerie en tant que gendarme adjoint volontaire. Puis elle est entrée en école de sous-officier de gendarmerie.
« À 19 ans, les gens sont en générale en étude. Quant à moi, j’étais mis dans le bain de la vie active, à porter une arme à ma ceinture. Je me suis pleinement épanouie à l’école de gendarmerie, ce qui me sera formateur pour le concours de Miss ».
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Victime d’un accident quand elle était en service
En tant que gendarme, elle a notamment exercé en Alsace, en Ile-de-France et en Corse. Elle a demandé une disponibilité afin de pouvoir se consacrer au concours Miss France.
Sa décision de pousser les portes des concours de beauté, Manon Le Manou la doit à un événement qui lui arrivé lorsqu’elle était en service. « Nous avons eu un accident de voiture quand nous étions en mission. Nous avons été percutés. J’étais au volant de la voiture de gendarmerie qui a fini dans le fossé. J’ai été hospitalisée et j’ai eu un suivi psychologique. » La Miss Franche-Comté a alors compris pourquoi elle s’était « engagée jusqu’au sacrifice ultime ». « J’ai compris que la vie ne tient aussi qu’à un fil. Après cet événement, j’ai décidé de participer au concours de Miss France. »
La gendarme a l’ambition d’incarner une figurante inspirante et prouver qu’il est possible de briller dans des domaines aussi différents que le glamour et les forces de l’ordre.
Ironie de l’histoire, Manon Le Maou succède à Sonia Coutant qui, avant de devenir Miss Franche-Comté en 2023, avait également été gendarme.
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