<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Les sujets du concours de sous-officier de gendarmerie de mars 2024

Photo : Un gendarme distribue le sujet de l'épreuve d'admissibilité à un candidat du concours de sous-officier (SOG). (Photo d'archive: L.Picard / L'Essor)

20 mars 2024 | Vie des personnels

Temps de lecture : 2 minutes

Les sujets du concours de sous-officier de gendarmerie de mars 2024

par | Vie des personnels

Mercredi 16 mars 2024, plusieurs milliers de candidats au concours de sous-officier de gendarmerie (SOG) ont eu à plancher sur un sujet de culture générale. Au total, quatre sujets ont été proposés; un par zone de concours.

Dans le zone 1, c'est à dire en Guyane, aux Antilles et à Saint-Pierre-et-Miquelon (où l'épreuve est synchronisée sur l'heure de Cayenne), les aspirants à une carrière en Gendarmerie ont eu à faire montre de leurs connaissances et leur raisonnement sur le sujet "Le travail manuel a-t-il un avenir?".

En métropole (zone 2), une thématique toujours plus d'actualité a animé les plûmes des postulants : "Quels sont les avantages et les inconvénients des réseaux sociaux?". C'est d'ailleurs le sujet qu'auront le plus à corriger les correcteurs de la Gendarmerie puisque la zone 2 regroupe l'écrasante majorité des candidats.

En zone 3, celle de l'Océan Indien avec La Réunion et Mayotte, "Vivons-nous dans une société de plus en plus violente?" était le sujet proposé. Nul doute que les candidats mahorais n'auront pas manqué d'arguments sur la question alors que Mayotte fait figure de lanterne rouge concernant les violences.

Enfin, les candidats de la zone 4 ont eu droit à un sujet qui penchait davantage vers les problématiques socio-économiques : "La mondialisation est-elle un problème ou une solution?".

Pourquoi plusieurs sujets ?

Certains candidats se posent parfois la question de savoir pourquoi plusieurs sujets sortent chaque année pour le concours de sous-officier. Une question de sécurité et d'égalité pour la Gendarmerie qui, par souci d'équité pour l'ensemble des candidats où qu'ils résident, lancent les épreuves à 14h00 heure locale le jour du concours.

Ainsi, les candidats de Nouvelle-Calédonie et de Polynésie composent-ils 10 heures avant leurs camarades de métropole, 7 heures avant ceux de l'Océan Indien et même 14 heures avant ceux des Antilles et de la Guyane. On comprend donc aisément qu'il est impossible pour la Gendarmerie de proposer un même sujet pour toutes les zones, celui-ci ayant largement le temps de fuiter entre Nouméa et Cayenne.

Prochaines étapes

Il faut maintenant aux candidats patienter quelques jours avant la publication des résultats, prévue le 5 avril, une fois que la marathon de la correction sera achevé. Les heureux sélectionnés pourront poursuivre les épreuves d'admission en vue de figurer parmi les 2.100 chanceux qui se verront offrir une place en école de sous-officier.

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