Ils dirigent et forment les gendarmes de tout grades de demain. Ils sont aussi souvent la première « autorité » sous laquelle servent ces élèves. Plusieurs commandants d’écoles de gendarmerie ont changé depuis le début de l’année 2024.
À l’image du général de corps d’armée Laurent Bitouzet, qui a quitté cet été l’EOGN pour prendre la tête du Commandement des écoles de la Gendarmerie nationale (CEGN), plusieurs patrons d’écoles de gendarmerie ont changé récemment. Sur les huit écoles que compte l’Arme, plus de la moitié ont ainsi changé de commandant. En cette période de rentrée scolaire et étudiante, L’Essor fait le point sur ces nouveaux chefs de la filière formation de l’Institution.
Double changement pour l’école des officiers
Commençons par l’un des plus gros changements de la rentrée. Il a eu lieu à Melun au sein de l’école des officiers. Il est d’ailleurs double puisque non seulement l’école change de commandant, mais elle change aussi de nom. Au revoir l’Ecole des officiers de la Gendarmerie nationale (EOGN), et bienvenue à l’Académie militaire de la Gendarmerie nationale (AMGN). Une nouvelle appellation qui rappelle que celle qui figure parmi les grandes écoles militaires françaises n’est pas qu’un centre de formation. De fait, le site de Melun accueille également, entre autres, un centre de recherches et le Musée de la Gendarmerie.
Pour diriger cet ensemble, le général Bitouzet a transmis le flambeau au général Frantz Tavart, promu divisionnaire, qui arrive de la région de gendarmerie des Hauts de France.
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Les autres écoles de l’Arme
Sur les sept autres écoles de gendarmerie, quatre changent de patron. C’est le cas tout d’abord de l’Ecole de gendarmerie (EG) de Chateaulin, avec la nomination du colonel Richard Pégourié, promu général de brigade depuis le 1er septembre 2024. Après avoir été son second durant une année, il ainsi succède au général de brigade Christian Devy, nommé chargé de mission auprès du commandant des écoles de la Gendarmerie nationale, avant de faire son adieu aux armes.
À l’EG de Chaumont, la plus ancienne école de formation initiale l’Arme, créée en 1945, le général de brigade Laurent Gérin, aujourd’hui en deuxième section, a fait son adieu aux armes fin 2023, avant d’être remplacé par le général de brigade Stéphane Dudouit en début d’année.
Plus au sud, l’école de gendarmerie de Montluçon a elle aussi changé de chef. Il y a quelques jours, les clés de la caserne Richemont ont été remises au colonel Michael Di Meo, juste avant qu’il ne soit lui aussi promu général de brigade, le 1er septembre. Il succède au général de brigade Laurent Vidal, nommé officier adjoint commandement du Commandement des écoles de la Gendarmerie. Ce dernier devient ainsi le numéro 3 du CEGN.
Enfin, à l’EG de Tulle, le général de brigade Christophe Brochier a pris la tête de l’école le 1er juin dernier. Il arrivait de l’antenne déconcentrée de l’Inspection générale de la Gendarmerie (IGGN) à Montpellier, dont il était le chef. Il succède ainsi au général Jean Gouvart qui, promu divisionnaire, passe en deuxième section.