Environ 210 kilomètres pour la bonne cause ! Les 7 et 8 novembre prochains, le gendarme Régis Descamps, affecté au centre de production multimédia de la Gendarmerie nationales (CPMGN) à Limoges, chaussera de nouveaux ses baskets au service des autres. Cela fait des années que ce militaire relève des challenges et prête ses jambes aux enfants touchés par des maladies orphelines. Cette fois-ci, il prêtera ses jambes au papa de l’un deux, Franck, un camarade gendarme de Limoges, atteint d’un cancer de la moelle osseuse.
Faire entendre qu’il y a des enfants malades
Relever un tel défi sur le bitume n’est pas une première pour Régis Descamps, 50 ans. "Sans bruit, depuis des années, j’ai associé chacune de mes courses pour finalement afficher une seule idée : "jepretemesjambesa", explique-t-il. "L’objectif est de faire entendre qu’il y a dans notre entourage familial, professionnel ou simple voisinage des enfants malades. Au-delà des enfants, il y a des familles, des frères et sœurs qui se trouvent parfois isolés dans l’oubli et l’indifférence totale".
5878 kilomètres parcourus depuis 2014
Ce projet de courir pour les autres est né en 2014 à Limoges. Depuis huit ans, le gendarme Régis Descamps a couru pas moins de 14 courses pour les autres, ce qui représente 5 878 kilomètres, 14 paires de chaussures. A chaque course, la méthode est la même. Durant le trajet, le gendarme court avec une bannière, un drapeau ou un tee-shirt d’enfant avec sa photo, son prénom et sa maladie. "L’élément est positionné sur mon sac à dos et sur le chariot de course. Il devient alors un outil de communication. Cela éveille la curiosité des gens et les incite à venir discuter, poser des questions et de comprendre le but de ma course". En octobre dernier, dans la capitale, les gendarmes de "jepretemesjambesa" ont permis à des enfants malades de pouvoir disputer la course. "Nous étions 110 gendarmes à courir les 20 kilomètres de Paris avec 10 joëlettes. Le but n’est pas de se mettre dans le rythme d’une compétition mais dans une course solidaire". Pour suivre les périples de Régis Descamps depuis le début, le gendarme a créé une page Facebook jepretemesjambesa ainsi qu’un compte Instagram.
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Comment suivre sa course en direct
Tout au long du parcours, il est possible d’accompagner le gendarme en courant et à vélo. "Le but est de faire participer autant de monde que possible. Il n’y a pas de compétition, seulement un moment à partager". Pour rallier Limoges à Rochefort, Régis Descamps effectuera le parcours d’une seule traite. Contrairement aux précédentes courses, il ne sera équipé que d’un seul sac à dos dans lequel se trouve toute sa logistique. La course se fera de jour comme de nuit. Il sera possible de suivre son trajet en direct ici. Il traversera trois départements : la Haute-Vienne (87), la Charente (16) et la Charente-Maritime (17).
Un ravitaillement aussi dans les casernes de gendarmerie
Durant ce périple, certains rendez-vous et arrêts seront fixés à Saint-Junien, Chabannais, Roumazière-Loubert, Saint-Jean-D’Angély et Rochefort. Régis Descamps partira de Limoges le 7 novembre et arrivera à l’école de gendarmerie de Rochefort le lendemain à 11h15. "Le ravitaillement en eau se fera dans différents points, les unités de la gendarmerie, les casernes de pompiers, chez l’habitant, ou dans les cimetières en fonction de mes heures de passage".
Au même moment l’école de gendarmerie de Rochefort accueillera les championnats de France militaire de cross-country. Cette compétition rassemblera 320 militaires. Ce sera l’occasion de sensibiliser la grande famille du sport de la défense autour de sa cause".
