Le directeur général de la Gendarmerie nationale, le général d’armée Christian Rodriguez, quittera ses fonctions le 23 septembre 2024 lors d’une cérémonie aux Invalides. Sa succession est incertaine dans un contexte de remaniement gouvernemental.
Le général d’armée Christian Rodriguez, à la tête de la Gendarmerie nationale depuis le 1er novembre 2019, s’apprête à faire ses adieux aux armes. La cérémonie officielle se tiendra le lundi 23 septembre 2024 à 16h30 dans la cour d’honneur de l’Hôtel national des Invalides.
Prolongé dans ses fonctions jusqu’à la fin des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, le général Rodriguez aura assuré la direction de l’Arme pendant près de cinq ans, une longévité remarquable qui n’avait pas été observée depuis les années 70. Marqué par des défis importants, notamment la gestion de la sécurité pendant les JO, son passage à la tête de l’Institution s’achève ainsi sur un succès.
Quel successeur pour le directeur général?
La question de sa succession reste ouverte, d’autant plus que le nouveau ministre de l’Intérieur n’est pas encore connu. Deux candidats semblent se détacher. « Deux noms circulent. Celui du major général André Petillot, ce qui serait la solution la plus logique, mais ni automatique ni gravée dans le marbre, et celui du général Xavier Ducept, commandant de la région Ile-de-France », confie à L’Essor un connaisseur du dossier.
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L’hypothèse d’un directeur général qui ne soit pas issu des rangs de l’Arme a circulé un temps. La Gendarmerie n’a en effet un gendarme à sa tête que depuis 2004. La piste semble cependant abandonnée. Quoi qu’il en soit, le choix du successeur dépendra en grande partie du nouveau ministre de l’Intérieur. À ce sujet, nos informateurs indiquent que « Laurent Nunez, actuel préfet de Police de Paris« est pressenti pour ce poste. Son arrivée Place Beauvau pourrait influencer la décision. En effet, « Nunez apprécie les gendarmes ». Il ne serait donc « pas opposé a priori à la nomination d’un militaire ».
Cependant, il est important de rappeler que « la nomination des directeurs généraux de la Police et de la Gendarmerie se fait en Conseil des ministres. Il faut donc que le Président, le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur s’accordent sur un nom ». Le processus de sélection s’annonce donc complexe et potentiellement long.
PMG