La spécialité des « systèmes d’information et de communication » tire sa révérence et laisse place à celle du « cyber-numérique ». Cette nouvelle appellation rejoint la liste des spécialités de l’Arme, parmi lesquelles ont trouve les gendarmes des filières aéronautiques, des affaires immobilières ou encore de la montagne.
Deux arrêtés, parus ce vendredi 14 mars 2025 au Journal officiel, détaillent la nouvelle spécialité cyber-numérique. Un premier arrêté précise ainsi que les sous-officiers, relevant de la spécialité « systèmes d’informations et de communications » intègrent la spécialité « cyber-numérique ». Ils conservent à cette occasion leur grade et ancienneté. Ils gardent, par ailleurs, le cas échéant, le bénéfice de leur inscription au tableau d’avancement établi pour l’année 2025.
Un diplôme technique cyber-numérique
Un second arrêté fixe par ailleurs les conditions de délivrance du diplôme technique cyber-numérique (DCTN). Il évoque principalement les modalités d’accès à la formation, son contenu et les conditions d’attribution du diplôme. À l’image du diplôme d’officier de police judiciaire (OPJ) ou du diplôme d’Arme (DA), le DTCN est le sésame permettant aux gendarmes sous-officiers de cette filière d’accéder aux grades supérieurs.
Ces dernières années, le domaine cyber a pris une place de plus en plus importante et prioritaire en Gendarmerie. Avec la création d’un commandement cyber, puis d’une Unité nationale Cyber. Ainsi, dans la plupart des groupements, les techniciens SIC étaient déjà regroupés dans des Sections opérationnelle de lutte contre les cybermenaces (SOLC). Celle-ci regroupe entre autre les techniciens informatiques et communication (experts des télécommunications, qui ont notamment en charge l’installation des antennes sur les brigades, ou encore la gestion du parc informatique, des téléphones NeoGend, sans oublier, bien sûr, le réseau radio). Mais aussi des enquêteurs en nouvelles technologies – les cyber gendarmes locaux – et parfois même des télé-pilotes de drones.
