Longtemps réduite à la réaction à l’événement et "marquée par l’urgence et le drame", notamment avec la prise en charge des blessés, l’action sociale de la Gendarmerie tend à se rénover ces dernières années et à remettre en ordre les dispositifs existants.
Une "politique sociale du quotidien"
"Entre les mesures d’action sociale menées par la Gendarmerie et celles conduites par ses partenaires, nous en avions recensé près de 120 , sans toutefois définir une politique claire", résume le général de brigade Christophe Dubuis, à la tête de la Sous-Direction de l’accompagnement du personnel (Sdap). En 2019, la Gendarmerie s’est donc lancée dans une "revue générale", avec pour objectif la définition d’une "politique sociale du quotidien". Une première réflexion a consisté à définir les axes d’efforts possibles et les nouvelles mesures à prendre.
Fidèle à son ambition première d’accompagner les populations exposées et fragilisées, l’Arme devait intégrer de nouvelles problématiques aux aspects historiques – comme, par exemple, la prise en compte des risques psychosociaux ou encore la reconversion. La famille étant "le centre de gravité de l’équilibre de chacun d’entre nous", comme l’a souligné le général Armando de Oliveira, directeur des personnels militaires, lors des Assises de l’action sociale, en octobre 2021, il semblait indispensable d’intégrer les conjoints dans les processus de mobilité professionnelle. Plus de 83 % d’entre eux déclarent en effet mener une activité professionnelle.
Reconversion : nouvelle vie professionnelle après la Gendarmerie
Enfin, le dernier axe d’effort porte sur la vie quotidienne des militaires. Un sous-domaine très vaste, puisqu’il englobe tout aussi bien la vie sociale avec des offres de loisirs dédiées aux personnels, comme pourrait le faire un comité d’entreprise, que le logement d’un enfant étudiant, ou encore les problématiques liées au handicap.