Joué-lès-Tours : un gendarme prend en photo sa belle-fille de 11 ans sous la douche

Photo : Le gendarme, mis sous contrôle judiciaire pour voyeurisme, sera jugé au mois d'octobre 2024.

6 mai 2024 | Vie des personnels

Temps de lecture : 2 minutes

Joué-lès-Tours : un gendarme prend en photo sa belle-fille de 11 ans sous la douche

par | Vie des personnels

Un gendarme, en poste à la caserne Dutertre de Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire) a été placé sous contrôle judiciaire pour « voyeurisme ». Il est poursuivi pour avoir pris en photo sa belle-fille, âgée de 11 ans, sous la douche. Le militaire a été suspendu par sa hiérarchie. En attendant son procès prévu en octobre 2024, il a été […]

Un gendarme, en poste à la caserne Dutertre de Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire) a été placé sous contrôle judiciaire pour « voyeurisme ». Il est poursuivi pour avoir pris en photo sa belle-fille, âgée de 11 ans, sous la douche. Le militaire a été suspendu par sa hiérarchie. En attendant son procès prévu en octobre 2024, il a été laissé libre.

La jeune fille de 11 ans dénonce son beau-père

Comme l’explique La Nouvelle République, les faits se sont produits un matin du 12 avril 2024 quand une adolescente, alors en train de prendre sa douche, a aperçu son beau-père, qui est également gendarme, la prendre photo. Son corps et son visage ont été captés à son insu par le smartphone du gendarme, qui était orienté vers elle et posé sur le rebord de la cabine.

Immédiatement, elle dénonce son beau-père. France Bleu indique, pour sa part, que le militaire n’en serait pas à sa première tentative. Avant son affectation à la caserne Dutertre de Joué-lès-Tours, qui abrite notamment deux escadrons de gendarmerie mobile, un fait similaire se serait produit.

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Suspendu de la Gendarmerie

Le gendarme, âgé d’une quarantaine d’années, a été entendu par la police avant d’être déféré devant le parquet de Tours. Catherine Sorita-Minard, la procureure de la République de Tours, a indiqué que le gendarme avait été sous contrôle judiciaire pour "voyeurisme". Son procès aura lieu à l’automne 2024. Il risque jusqu’à deux ans de prison et 30 000 euros d’amende.

Le gendarme aurait également fait l’objet de soupçons de pédocriminalité. Nos confrères indiquent que ce délit n’a pas été retenu car le militaire se serait débarrassé de l’ensemble de ses ordinateurs avant son interpellation. D’ici son procès, l’homme ne pourra plus exercer son métier de gendarme puisqu’il a été suspendu pour une durée de quatre mois.

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