Une cérémonie d’hommage, présidée par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, se déroulera lundi après-midi à Nice, pour l’adjudant de gendarmerie Eric Comyn, mortellement blessé le 26 août par un chauffard récidiviste à Mougins (Alpes-Maritimes), lors d’un contrôle routier.
Cette cérémonie d’hommage se déroulera à 16h00, lundi 2 septembre 2024, au sein de la caserne Ausseur, à Nice. Le siège du groupement de gendarmerie départementale des Alpes-Maritimes. Au même moment, des hommages seront rendus dans toutes les préfectures et dans toutes les unités de gendarmerie en métropole comme outre-mer.
Le drame s’est produit vers 20h40, lundi 26 août 2024, quand un homme à bord d’une BMW noire a refusé un contrôle. Le véhicule a violemment percuté l’adjudant Eric Comyn, alors qu’il procédait avec ses collègues à un contrôle routier à la sortie de Cannes, sur une route menant à une bretelle d’accès à l’autoroute A8. Le sous-officier, membre du peloton motorisé de Mandelieu-la-Napoule, était âgé de 54 ans, marié et père de deux adolescents. Après plus de 30 ans en gendarmerie, il devait prendre sa retraite en 2025. Il avait par ailleurs pour projet de poursuivre son engagement au sein de la réserve.
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Dix condamnations à son casier judiciaire
Arrêté à Cannes vers 04h00 mardi, soit une dizaine d’heures après les faits, ce Cap-Verdien en situation régulière, présentait encore un taux d’alcoolémie positif (1,09 gramme d’alcool par litre de sang). Louis Antonio Mendez Vaz, 39 ans, a été ensuite présenté à un juge d’instruction. Mis en examen, notamment pour « meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique« , il a été placé en détention provisoire. L’homme possède déjà dix condamnations à son casier judiciaire. Il a entre autres été interpellé deux fois pour conduite en état d’ivresse et/ou sous stupéfiants.
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Les mots très durs de la veuve d’Eric Comyn envers les institutions
Mercredi en fin de matinée, lors d’une cérémonie à Mandelieu-la-Napoule, commune d’implantation du peloton motorisé auquel appartenait son époux, Harmonie Comyn a accusé « la France » d’avoir « tué (son) mari par son insuffisance, son laxisme et son excès de tolérance ».
« Pourquoi cet homme multirécidiviste peut-il évoluer en toute liberté ? Quand est-ce que nos (législateurs) ouvriront véritablement les yeux ? Faut-il qu’ils soient touchés directement pour agir ? Combien de morts avant que ces assassins soient véritablement punis ?« , a-t-elle demandé. La veuve de l’adjudant a par ailleurs souhaité que M. Darmanin préside l’hommage de lundi à Nice.
PMG (avec LP et l’AFP)
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