Cent ans, ça vaut bien quelques efforts ! Ce mardi 28 septembre, 5 "moblots" se sont élancés de Camoël, dans le Morbihan, rapporte Ouest-France. Au total, ils sont 160 à s’être relayés jusqu’à l’arrivée ce mercredi au Mont Saint-Michel où six chuteurs du GIGN, parachutés depuis un hélicoptère de la Gendarmerie nationale, les ont accueillis. L’objectif de ce défi sportif qui les a fait parcourir 216 km ? Célébrer le centenaire de la Gendarmerie mobile.
La mobile régulièrement sous le feu des projecteurs
La création de cette subdivision d’arme remonte en effet à une loi du 22 juillet 1921 qui permet la constitution de pelotons mobiles au sein de la gendarmerie départementale pour compléter l’action de la police. Six ans plus tard, en 1927, les pelotons mobiles de la gendarmerie départementale sont constitués en légions de garde républicaine mobile. Cette nouvelle force prendra le nom de “Garde” après l’armistice de 1940, puis “Garde républicaine” en 1944 et enfin “Gendarmerie mobile” en 1954.
Elle est depuis régulièrement sous le feu des projecteurs, intervenant notamment, pour l’histoire récente, pendant les manifestations de Gilets jeunes ou pour évacuer la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Dédiée au maintien de l’ordre, elle n’en reste pas moins une force mobile, comme son nom l’indique. Le "moblot" se déplace ainsi près de 220 jours par an pour renforcer d’autres unités (unités territoriales partout en France, armée lors d’opérations extérieures, gendarmerie d’outre-mer pour compléter les effectifs). Une diversité de missions qui attire. Avec 13.500 militaires dont 650 femmes, répartis en 109 escadrons (EGM), la mobile n’a aucun mal à recruter ! Rappelons par ailleurs que les militaires du groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN), appartiennent à la Gendarmerie mobile.
Son centenaire avait été officiellement lancé, le 11 mai dernier, au centre national d’entraînement des forces de gendarmerie (CNEFG) de Saint-Astier. A cette occasion, une salle du souvenir et un mémorial ont été inaugurée. en hommage aux 50 “moblots” qui ont perdu la vie en service.
Pour en savoir plus sur la course des gendarmes entre Camoël et le Mont Saint-Michel : lire l'article de Ouest-France