<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Eux aussi ont marqué l’actualité

Photo : Gendarme de dos (Photo d'illustration : archives L'Essor).

12 février 2022 | Vie des personnels

Temps de lecture : 4 minutes

Eux aussi ont marqué l’actualité

par | Vie des personnels

Plaquage maîtrisé et buzz pour un gendarme mobile dans le Val-d’Oise Le 14 mai, une patrouille de gendarmes mobiles en renfort dans le Val-d’Oise est appelée suite au signalement d’une femme divaguant dans la rue, armée d’un fusil. Sur place, les gendarmes tentent tout d’abord la médiation. Voyant que la situation évolue défavorablement, Loïck V., […]

Plaquage maîtrisé et buzz pour un gendarme mobile dans le Val-d’Oise

Le 14 mai, une patrouille de gendarmes mobiles en renfort dans le Val-d’Oise est appelée suite au signalement d’une femme divaguant dans la rue, armée d’un fusil. Sur place, les gendarmes tentent tout d’abord la médiation. Voyant que la situation évolue défavorablement, Loïck V., un gendarme mobile de 26  ans appartenant à l’escadron 15/7 de Sarreguemines, contourne le dispositif avec l’accord de son chef de patrouille. Il passe par la cour d’un riverain, de manière à se retrouver derrière la forcenée. Puis, alors que le ton monte et que les menaces se multiplient, le mobile saute sur la femme armée, en prenant soin d’attraper le fusil et le diriger dans une direction non dangereuse, tout en la plaquant au sol. Une action salvatrice puisqu’un coup de feu part simultanément, sans que personne ne soit blessé. Pour cette action, Loïc V. a reçu, en juillet, des mains de la ministre des Armées, la médaille de la Gendarmerie nationale avec étoile de bronze

Estelle, l’adjudante qui a fait tomber le criminel de guerre

Après vingt-huit ans de cavale, le financier du génocide rwandais est arrêté près de Paris, en mai 2020. Début 2021, on apprendra que cette arrestation était due à la ténacité d’une adjudante de 44 ans et à celle de ses collègues de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité (OCLCH). L’insaisissable Félicien Kabuga, 85  ans, est accusé d’avoir financé les milices hutues qui ont massacré quelque 800.000 Tutsis lors du génocide de 1994 au Rwanda. Lorsque l’enquête est relancée en France, début 2020, l’adjudante Estelle Vaucher-Grondin connaît déjà bien le dossier. Elle s’intéresse aux 13  enfants de Kabuga, dont 8 résident en France. En épluchant leurs factures détaillées, elle relève que leurs téléphones bornent régulièrement à Asnières-sur-Seine. Pourtant, aucun n’y habite. Et l’un des frères, résidant à Paris, règle la taxe d’habitation d’un logement situé dans cette ville. Les factures d’eau et d’électricité sont payées par les enfants, et l’une des filles a libellé un chèque pour l’opération d’un Congolais dont la photo ressemble à Félicien Kabuga. Il sera arrêté le 16 mai 2020. 

Adjudante-cheffe Chrystelle, garde du corps du Président

Le 8 juin, l’adjudante-cheffe Chrystelle exfiltre le Président giflé par un opposant. Elle participe depuis plus de quatre ans à la protection d’Emmanuel Macron au sein du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR). Elle est l’une des six femmes de l’unité. Une affectation obtenue après des années d’efforts. Lors de son stage pour entrer au GIGN, en 2005, elle est victime d’un accident qui l’oblige à repasser deux ans plus tard les tests pour intégrer la Force observation recherche du GIGN. En mars 2017, elle est affectée au GSPR. Elle n’hésiterait pas à se mettre devant le Président pour le protéger d’un tir. "Au GSPR, la question ne se pose pas, nous sommes entraînés pour cela !"

Marc Boget, tête de proue des cybergendarmes

Le général de division Marc Boget est, depuis cet été, le patron du commandement de la gendarmerie dans le cyberespace, une information dévoilée en scoop dans L’Essor. L’officier général a donc désormais la charge d’animer cette structure de l’ensemble des formations de l’Arme sur ce sujet, avec un large périmètre d’intervention. Fait rare dans la Gendarmerie, ce spécialiste des systèmes d’information a commencé sa carrière dans le privé. Gendarme geek et centralien, il a fait ses premières armes chez l’industriel Schlumberger, avant de retourner sur les bancs de l’EOGN. Ancien directeur adjoint du numérique du ministère de l’Intérieur, Marc Boget a également été chargé de la mise en place de l’intranet au sein de l’Arme, ou encore de la responsabilité des projets métiers en systèmes d’information. L’officier général s’est enfin distingué par son passage par le groupement de l’Oise, où il avait initié des projets innovants et suivi la traque des frères Kouachi après la tuerie de Charlie Hebdo.  

Colonel Mangou, animateur du compte Twitter du groupement des Vosges

"Archy", parachutiste d’élite

Philippe Archambault, grande figure parachutiste du GIGN, est décédé, fin septembre, à l’âge de 65 ans, après une longue maladie. Entré en Gendarmerie en 1974 comme gendarme auxiliaire, il avait quitté l’Arme près de quarante ans plus tard comme chef d’escadron. Il comptabilisait 12.000 sauts à titre militaire et possédait toutes les qualifications militaires et civiles du parachutisme. Au GIGN, il a inventé le saut en tandem permettant de projeter sur un théâtre d’opération un spécialiste accroché à un militaire. Instructeur des chuteurs opérationnels, il était titulaire de la Légion d’honneur, du Mérite et de la Médaille militaire.

Registre :

La Lettre Conflits

La newsletter de l’Essor de la Gendarmerie

Voir aussi