Dix mois de prison ferme pour des violences commises sur les gendarmes venus l’interpeller

Photo : Le prévenu avait été immobilisé par un tir de Taser (photo l'Essor)

11 décembre 2025 | Vie des personnels

Temps de lecture : 2 minutes

Dix mois de prison ferme pour des violences commises sur les gendarmes venus l’interpeller

par | Vie des personnels

Un gendarme avait dû utiliser son pistole à impulsion électrique pour immobiliser l’homme qui avait été violent lors de son interpellation aux Sorinières (Loire-Atlantique). Il était aussi jugé pour des violences sur sa compagne.

Un homme a été condamné à dix mois de prison ferme pour des violences commises sur les gendarmes venus l’interpeller. Il était jugé en comparution immédiate le 8 décembre 2025. L’un des militaires avait dû faire usage de son pistolet à impulsion électrique pour immobiliser le trentenaire en état d’ivresse.

Selon Ouest France, les faits se sont produits, aux Sorinières (Loire-Atlantique), près du domicile de sa compagne, le 5 décembre vers 15h30. Plus tôt dans l’après-midi, les gendarmes étaient déjà intervenus car un homme, qui avait consommé du rhum et de la bière après le travail, se montrait menaçant avec sa femme. Comme il avait été éloigné des lieux par sa sœur, les militaires étaient repartis.

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Touché par la décharge d’un Taser

Un peu plus tard, les gendarmes étaient sollicités une seconde fois. Le prévenu venait d’arracher le téléphone des mains de sa campagne et continuait de l’insulter et d’être menaçant. Il s’en prenait également verbalement aux militaires qui décidaient, cette fois, de l’interpeller.

« Mais l’homme ne se laissait pas faire » écrivent nos confrères. Un gendarme recevait un coup de coude dans la jambe et un autre dans la tempe. Son collègue décidait de l’immobiliser avec son pistolet à impulsion électrique. Touché par la décharge du Taser, l’homme de 35 ans chutait lourdement sur l’asphalte.

A l’audience, le prévenu avait la partie droite du visage amochée en raison de cette chute. « Je ne me souviens de rien », déclarait-il. Outre cette scène de violence du 5 décembre avec sa compagne et les gendarmes, il était jugé, aussi, pour des violences commises, en septembre 2024 alors que le couple vivait à Machecoul. Il pensait, à l’époque, que la jeune femme le trompait. Il l’avait insultée et bousculée. « Vous avez fait vivre un calvaire à madame et à vous écouter, ce serait au nom de l’amour, c’est très inquiétant », a expliqué le président du tribunal. En 2023, l’homme avait déjà été condamné pour des faits similaires.

Le tribunal a finalement décidé de condamner le récidiviste à une peine de dix mois de prison, avec incarcération immédiate. Il a également l’interdiction d’entrer en contact avec la victime pendant deux ans.

La question du mois

Bruno Retailleau, pour lutter contre la violence et les narcotrafics en Guadeloupe, a confirmé l’installation de « deux escadrons de gendarmerie mobile, sans enlever le peloton de la garde républicaine », mais aussi de « deux brigades nautiques », une de gendarmerie et une de police respectivement en Basse-Terre à Gourbeyre et à Pointe-à-Pitre. Pensez-vous que cela sera une réponse satisfaisante ?

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