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18 décembre 2022 | Vie des personnels

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Deux gendarmes de Canet-en-Roussillon réalisent la traversée de la Haute Route de l’Everest

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Des Pyrénées orientales à la chaîne de l’Himalaya. Le gendarme Kevin Perrard (30 ans) et l’adjudant Frédéric Fransens (50 ans), de la brigade de Canet-en-Roussillon, près de Perpignan, en ont encore des images plein la tête. Les militaires viennent de profiter de leurs vacances pour relever un défi unique : le trek de la Haute Route […]

Des Pyrénées orientales à la chaîne de l’Himalaya. Le gendarme Kevin Perrard (30 ans) et l’adjudant Frédéric Fransens (50 ans), de la brigade de Canet-en-Roussillon, près de Perpignan, en ont encore des images plein la tête. Les militaires viennent de profiter de leurs vacances pour relever un défi unique : le trek de la Haute Route de l’Everest.

Leur ascension s’est déroulée du 10 au 26 novembre. Au menu de cette aventure exceptionnelle: du froid, de la neige, des pics, et de la haute montagne avec l’ascension de l’Island Peak, au Népal, comme bouquet final. Pour situer leur exploit, la Haute Route de l’Everest, c’est le trek le plus haut du monde.

Des ascensions en totale autonomie

Bien évidemment, traverser la Haute Route de l’Everest n’est pas à la portée de tous. Mais pour ces deux militaires de la brigade de Canet-en-Roussillon, également amoureux de la montagne, réaliser cette traversée à la fois somptueuse et originale du pays du sherpa, sonnait comme une évidence.

Accompagnés de deux civils jusqu’au Népal les deux gendarmes étaient, en revanche, en totale autonomie durant leur traversée. Même si le manque d’oxygène commençait à peser sur les organismes à partir de 3 000 d’altitudes, les militaires sont parvenus à grimper sans assistance. "Nous avions programmé ce voyage il y a un an, mais ça avait été reporté à cause du Covid. C’est certain qu’il faut être préparé physiquement. Nous sommes deux collègues unis par la passion de la montagne. Frédéric est également un spécialiste de la haute montagne et moi, même, je pratique de l’utra-trail. Quand on aime la montagne, c’est tellement beau de partager ça avec un ami", explique le gendarme Kevin Perrard.

Un champion olympique en visite chez les gendarmes de haute montagne du Jura

Au total, les gendarmes ont grimpé durant 180 kilomètres, à raison d'une quinzaine de kilomètres par jours, avec 11 000 mètres de dénivelé positif et un sac de 17 kilos constamment sur le dos. Chaque fois qu’ils en ont eu l’occasion, les deux gendarmes ont brandi un drapeau avec l’écusson du groupement de Gendarmerie des Pyrénées-Orientales.

Ils ont d'abord franchi leur premier col, le Renjo La (5350 m), admirant au passage sa vue imprenable sur l’Everest, avant de plonger dans la vallée de Gokyo, célèbre pour ses lacs et ses glaciers spectaculaires, au pied du Cho Oyu (8 201 m). Puis, les militaires ont passé ensuite leur deuxième col, le Cho La (5 300 m), pour basculer dans la grande vallée du Khumbu. Arrivés sur le camp de base de l'Everest et le fameux Kala Pattar (5 600 m), ils ont ensuite attaqué le dernier col, le Kongma La (5 535 m), face au Makalu (8 481 m).

Une dernière ascension à 6 189 mètres

Enfin, petite cerise sur le gâteau, les gendarmes ont réalisé l’ascension de l’Island Peak pour atteindre son sommet de 6 189 mètres. "Pour cette dernière ascension, nous sommes partis à 1 heure du matin et sommes arrivés à 8 heures au sommet avant ensuite de repartir. C’était remarquable de finir avec cette ascension. Pour nous, ce trek était une véritable réalisation personnelle", conclut Kevin Perrard.

F.S.

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