La thèse du suicide privilégiée après le décès d’un élève-gendarme dans le Loiret

Photo : Un élève-gendarme, âgé de 24 ans, a été retrouvé sans vie. La thèse du suicide est privilégiée (Illustration crédit photo L'Essor)

28 décembre 2021 | Vie des personnels

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La thèse du suicide privilégiée après le décès d’un élève-gendarme dans le Loiret

par | Vie des personnels

La Gendarmerie nationale se retrouve de nouveau endeuillée en cette période de fêtes. Un élève-gendarme de 24 ans, a été retrouvé mort le lundi 27 décembre dans son logement de service au Malesherbois (Loiret). La section de recherches d'Orléans a été saisie. La thèse du suicide est d’ores et déjà privilégiée. L'hypothèse du suicide privilégiée […]

La Gendarmerie nationale se retrouve de nouveau endeuillée en cette période de fêtes. Un élève-gendarme de 24 ans, a été retrouvé mort le lundi 27 décembre dans son logement de service au Malesherbois (Loiret). La section de recherches d'Orléans a été saisie. La thèse du suicide est d’ores et déjà privilégiée.

L'hypothèse du suicide privilégiée

L’information de la mort de cet élève-gendarme a été donnée par le groupement du Loiret, dans un communiqué. Le militaire était affecté à la brigade territoriale autonome (BTA) du Malesherbois depuis deux mois. Il était pacsé et sans enfant. Les premiers éléments recueillis poussent à privilégier l’hypothèse du suicide, selon nos confrères de France Bleu.

La procureure de la République d’Orléans Emmanuelle Bochenek-Puren s’est rendue sur lieux lundi matin. La SR d’Orléans devra déterminer les causes de la mort. "Les investigations sont en cours pour préciser les circonstances de ce drame, sous l’autorité de la procureure de la République d’Orléans qui s’est déplacée sur les lieux, et a saisi la section de recherches d’Orléans dans le cadre d’une enquête en recherches des causes de la mort", précise le communiqué.

La Fondation Maison de la Gendarmerie a mis en place une cagnotte pour soutenir sa famille et sa compagne.

Suicide : qui appeler à l’aide ?

En cas de besoin, les gendarmes ont différents dispositifs à leur disposition. Tout d’abord, ils peuvent contacter le réseau d’accompagnement psychologique de l’Institution. Il est composé de 39 psychologues cliniciens implantés en métropole et, depuis 2016, en outre-mer. Les médecins du Service de santé des armées peuvent également les assister dans ces moments difficiles. Par ailleurs, ils peuvent se tourner vers les assistants sociaux des groupements ou les représentants de la concertation qui ont un rôle d’accompagnement et de lanceurs d’alerte. Enfin, le commandement, aux différents échelons hiérarchiques est également susceptible de les aider. Hors de l’Institution, différents dispositifs d’écoute existent en cas de crise suicidaire. Ils sont recensés par le ministère des Solidarités et de la Santé. Des conseils et des contacts y sont également présents, à destination des familles ou des proches endeuillés par un suicide.

Depuis le début de l'année 2021, quatorze gendarmes auraient mis fin à leurs jours (dix en 2020).

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