Ses obsèques ont été célébrées le 12 septembre à Haucourt-Moulaine (Meurthe-et-Moselle). Lors de la cérémonie le colonel (ER) Alain le Caro, premier commandant du GSPR (1983-1989) a longuement rendu hommage à Michel Fortemps qui avait été son adjoint avant de prendre le commandement de l'unité, composée uniquement de gendarmes, et qui assura la protection rapprochée de François Mitterrand et de sa famille pendant ses deux septennats.
Né le 30 août 1945, Michel Fortemps avait rejoint l'escadron parachutiste 9/11 de Mont-de-Marsan, creuset du futur Escadron parachutiste d'intervention de la Gendarmerie nationale (EPIGN) à sa création en 1971, après avoir servi au sein de l'escadron de sécurité de Berlin. Breveté para, diplômé moniteur commando, puis breveté moniteur parachutiste en 1973, Michel Fortemps intègre le GIGN 4, unité qui formera avec le GIGN 1, le GIGN en 1974. Il restera alors à l'EPIGN (brevet N°11) jusqu'au moment où, en 1982, Christian Prouteau confie à Alain le Caro la mission de mettre sur pied, dans la plus grande discrétion le GSPR (brevet N°2).
Dans son hommage, le colonel Alain Le Caro a résumé ainsi les qualités de Michel Fortemps: "engagement total, confiance absolue, fidélité à toute épreuve".
En quittant le commandement du GSPR, en mai 1989, pour celui du Groupe spécial de sécurité et d'intervention (GSIGN, regroupant GIGN, EPIGN, GSPR), Alain Le Caro avait alors transmis sa direction à Michel Fortemps. Il souligne que le président Mitterrand avait reconnu à de nombreuses reprises les "qualités de coeur" de Michel Fortemps.
PMG