<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Décentralisation : sept entités de la Gendarmerie arrivent en région

Photo : Parmi les services concernés, le Centre national de formation à la police judiciaire (CNFPJ) va quitter le fort de Rosny-sous-Bois pour rejoindre Saint-Etienne. (Photo: Archive L'Essor)

16 mars 2022 | Vie des personnels

Temps de lecture : 2 minutes

Décentralisation : sept entités de la Gendarmerie arrivent en région

par | Vie des personnels

Le ministère de l'Intérieur a dévoilé mercredi 16 mars 2022 la liste des 20 villes qui accueilleront dans les années à venir des services de l'administration centrale, dans le cadre de la décentralisation annoncée à l’automne 2021.

Les cinq grandes administrations du ministère (Gendarmerie et Police nationales, Sécurité civile, Sécurité routière et secrétariat général) sont concernées. La Gendarmerie en tête puisqu'au total, sept entités actuellement basées en région parisienne vont s'implanter en province.

Carte des futurs implantations d'entités centrales de la Gendarmerie dans le cadre de la décentralisation décidée en 2021. (Source: Ministère de l'Intérieur / Infographie : LP/L'Essor)

Premiers déménagements en 2023

Les premiers déménagements devraient intervenir dans le courant de l'année 2023 pour trois entités de l'Arme. La Gendarmerie prévôtale s'installera ainsi à Pont-Sainte-Maxence, dans l'Oise, tout prêt de la base aérienne de Creil et de l'aéroport civil de Beauvais. Plus au sud, c'est à Saint-Étienne que les centres nationaux de formation à la police judiciaire (CNFPJ) et au renseignement opérationnel (CNFRO) poseront leurs valisent à compter du troisième trimestre de 2023. Ils sont actuellement basés au fort de Rosny-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis. Au total, 60 postes de travail sont prévus pour l'implantation de ces deux centres qui accueillent chaque année des centaines de gendarmes en formation.

Cossen et offices centraux

L'année suivante, entre 2024 et 2025, le Commandement spécialisé pour la sécurité nucléaire (Cossen), actuellement implanté au Fort de Charenton, à Maisons-Alfort (Val-de-Marne), rejoindra la ville de Vernon, dans l'Eure. Le déménagement de la structure et de ses 75 personnels n'interviendra qu'après une phase de travaux dans la ville normande, sélectionnée par le ministère pour son "offre immobilière", son "cadre de vie" et "la mobilisation locale autour du projet"  comme l'a précisé la préfecture de l’Eure à SweetFM.

Enfin, deux offices centraux rattachés à la Gendarmerie vont également déménager en 2025. L'Office central de lutte contre de travail illégal (OCLTI) rejoindra Le Mans avec ses 50 personnels, principalement des gendarmes. Enfin, au quatrième semestre de 2025, l'Office central de lutte contre la délinquance itinérante (OCLDI) prendra la route direction Rillieux-la-Pape, près de Lyon. Il s'agit du mouvement le plus important pour la Gendarmerie, puisque 78 postes de travail sont prévus pour cet office.

Ces gendarmes qui pourraient quitter l’Île-de-France

Une antenne pour l'IGGN

Contrairement à son homologue de la Police nationale, qui s’implantera au Havre en 2025, l'Inspection générale de la Gendarmerie nationale (IGGN) ne va pas totalement quitter l'Ile-de-France, puisque seule une antenne ouvrira dans le sud de la France, à Cahors, au cours de l'année 2025. 32 postes de travail y sont prévus à ce jour. L'échelon central de l'IGGN devrait donc rester à Malakoff, à moins qu'il ne profite de la libération des bâtiments d'une des autres structures.

Registre :

La Lettre Conflits

La newsletter de l’Essor de la Sécurité

Voir aussi