Un gendarme et sa famille ont été agressés dans leur logement de fonction, dans la nuit du 16 au 17 janvier 2024, par un homme qui avait, dans un premier temps, réussi à s’introduire dans la caserne de gendarmerie de Saint-Cyr-sur-Mer (Var). L’auteur présumé des faits a hurlé « Allah Akbar » au moment de l’agression, selon le site Actu 17 qui a révélé l’information. Interpellé, il a ensuite été placé en garde à vue avant d’être hospitalisé sous contrainte.
L'un des enfants du couple donne l'alerte
Peu après minuit, le suspect avait réussi à franchir le portail de la caserne des gendarmes. Puis, une fois à l’intérieur, il s’était introduit dans le logement de fonction qu’occupe cette famille. Le parquet de Toulon précise que l’individu était âgé de "19 ans" et "n’était pas armé". Surpris de trouver cet homme chez lui, le gendarme lui a alors donné l’ordre de partir. Le suspect a refusé de quitter les lieux puis s’est mis à "parler en arabe et a hurlé Allah Akbar", ajoute une source proche de l’enquête.
Selon nos confrères, le gendarme a alors tenté de repousser l’agresseur en dehors de son logement et a été frappé. Sa femme, qui est venue lui prêter main forte, a aussi reçu des coups. L’un des enfants du couple est ensuite sorti du logement pour demander de l’aide. D’autres militaires sont alors intervenus pour maîtriser l’agresseur.
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Le suspect hospitalisé sous contrainte
Le gendarme et sa compagne ont été conduits à l’hôpital pour recevoir des soins. Sous le choc, les enfants du couple, présents dans le logement au moment des faits, ont également été pris en charge. Selon CNEWS, cinq jours d’incapacité totale de travail (ITT) ont été prescrits au militaire agressé à son domicile.
Le procureur de la République de Toulon, Samuel Finielz, a indiqué que le suspect a vu sa garde à vue levée puis a été hospitalisé d’office. Une enquête de flagrance pour "intrusion dans une enceinte militaire", "violation de domicile" , "violence sur personne dépositaire de l’autorité publique" et "rébellion" a été ouverte.
"L’individu souffre de toute évidence de troubles psychiatriques. Il y aura des investigations de nature psychiatriques avec expertise ordonnée. Les suites judiciaires seront décidées à l’issue de ces investigations", ajoute encore le magistrat.