Condamnée à huit de mois de prison avec sursis pour violences sur sa fille de 13 ans, une gendarme de la caserne de l’Isle-Jourdain (Gers) a été relaxée en appel le 11 avril 2024. Plus aucune charge ne pèse sur la mère de famille, jugée en première instance par le tribunal d’Agen (Lot-et-Garonne). La militaire espère désormais réintégrer rapidement son service.
L’affaire avait été dépaysée à Agen
Comme le rappelle ladepeche.fr, cette adjudante de 41 ans avait été placée en garde à vue, en juin 2023 à Auch puis déférée devant le parquet d’Agen pour des faits supposés de tentatives d’étranglement sur sa fille âgée de 13 ans. Elle avait été placée sous contrôle judiciaire et laissée en liberté. Elle s’était aussi vue retirer son arme de service. En raison de sa profession, l’affaire avait été dépaysée et diligentée par le parquet d’Agen.
Une adjudante en garde à vue pour tentative d’étranglement sur sa fille
La gendarme veut réintégrer son service
Les faits avaient eu lieu, il y a plus d'un ans, le 29 mars 2023 Il s’agissait d’une affaire de violences intrafamiliales. La gendarme s’était disputée avec sa fille et aurait placé les mains à hauteur de son cou. Témoin des faits, le fils de 16 ans, aurait alors desserré les mains de sa maman du cou de sa petite sœur. De retour chez leur père, séparé de la mère et également gendarme, les adolescents avaient alors dénoncé les faits, ce qui avait ensuite conduit au dépôt d’une plainte dans la foulée.
Jugée et condamnée par le tribunal judiciaire d’Agen pour faits de violences contre mineure, la militaire avait formellement contesté les faits, durant toute la procédure et lors de l’audience, le 5 décembre 2023. Elle avait alors décidé de faire appel. Elle vient donc d'être relaxée. "Nous sommes satisfaits de cette décision pour notre cliente qui a toujours clamé son innocence", a dit Me François Roujou de Boubée à la défense aux côtés de Me Élodie Maumont, avocate spécialisée dans le droit des militaires.