<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Ces gendarmes qui pourraient quitter l’Île-de-France

Photo : Crédit photo: Erda Estremera /Unsplash.

19 octobre 2021 | Vie des personnels

Temps de lecture : 2 minutes

Ces gendarmes qui pourraient quitter l’Île-de-France

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Adieu métro-boulot-dodo? Plus de 300 gendarmes pourraient bientôt faire leurs cartons de la région parisienne. La semaine dernière, les militaires concernés (322 gendarmes dont 26 personnels civils) ont appris cette nouvelle. Une poignée de formations administratives vont en effet quitter dans les quatre ans à venir l’Île-de-France pour la province. Voici la liste des services […]

Adieu métro-boulot-dodo? Plus de 300 gendarmes pourraient bientôt faire leurs cartons de la région parisienne. La semaine dernière, les militaires concernés (322 gendarmes dont 26 personnels civils) ont appris cette nouvelle. Une poignée de formations administratives vont en effet quitter dans les quatre ans à venir l’Île-de-France pour la province.

Voici la liste des services concernés: l’inspection générale (IGGN), le centre national de formation de police judiciaire (CNFPJ),  le centre national de formation au renseignement opérationnel (CNFRO), le commandement spécialisé pour la sécurité nucléaire (Cossen), l’office central de lutte contre le travail illégal (OCLTI), l’office central de lutte contre la délinquance itinérante (OCLDI), et le commandement de la gendarmerie prévôtale. Ces unités sont actuellement basées aux forts de Charenton, de Montrouge ou de Rosny-sous-Bois. 

Le fort de Rosny-sous-Bois, la nouvelle chambre forte de l’Anssi

Réforme plus large

Une réforme qui s’inscrit dans le mouvement plus large de “démetropolisation”, initié par le gouvernement ces dernières années. Le Premier ministre Jean Castex vise en effet le transfert de plusieurs milliers d’administration centrale en dehors des métropoles. Soit, pour les gendarmes, uniquement Paris et sa proche banlieue. 

“Il y a trop de monde à Paris (…) et pas assez sur le terrain”, avait déploré le président Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse en 2019. Un mouvement déjà suivi par Gérald Darmanin, quand il était à Bercy, où il avait été à la manœuvre pour transférer 3.000 agents des services de la direction générale des services publics en région.

Point de chute inconnu

On ignore encore où seront localisées les unités. Selon le syndicat de personnels civils FO-Gendarmerie, l’Arme a informé les gendarmes que les villes candidates sont encore à désigner. “Un appel à candidatures va être lancé”, a en effet indiqué le major général, le général de corps d’armée Bruno Jockers, au cours d’une visioconférence.

Toujours selon ce syndicat, les agents n’auront pas d’obligation de suivre leur service. Les déménagements se feront sur la base du volontariat. La réforme devrait également ouvrir un droit aux primes de restructurations.

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