<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Ces chers (mais indispensables) smartphones Neo

Photo : Depuis leurs smartphones NEOgend, les gendarmes ont accès à la plupart des applications indispensables pour travailler en mobilité.

8 octobre 2021 | Vie des personnels

Temps de lecture : 2 minutes

Ces chers (mais indispensables) smartphones Neo

par | Vie des personnels

Initié en 2014, le coût du programme des smartphones Neo est en train d’exploser. Alors que le coût total de ce projet était de 62 millions d’euros, au lancement, ce chiffre est passé à 129 millions d’euros. Soit une hausse de près de 110% signalée dans le cadre du projet de loi de finances 2022.

Mais faut-il s’inquiéter de ce dérapage financier? Pas vraiment. La hausse du coût du projet correspond à l’extension du projet sur une seconde période. La première portait sur quatre ans, de 2016 à 2020. La seconde couvre les années 2021 à 2024, et s’accompagne du passage avec un forfait 4G plus généreux en trafic de données. 

De même, le périmètre du programme a été étendu. Quasiment tous les gendarmes doivent être équipés d’ici le mois d’avril 2022, soit 100.000 utilisateurs, contre 60.000 au départ. Toutefois, seuls 67.000 terminaux sont actuellement déployés dans l’Arme à ce jour. Le nouveau marché attribué à la société aixoise Crosscall et Orange, pour 84 millions d’euros, permettra de finaliser les livraisons de téléphones “Neo 2” et de remplacer les anciens modèles.

Le Crosscall Core-X4 choisi comme nouveau smartphone des gendarmes

“Le déploiement de Neogend a permis de nombreux gains d'efficacité qui portent sur le volume de contrôle des fichiers, une proximité accrue du citoyen, un renforcement de la sécurité et de la disponibilité des militaires du fait des gains de temps”, ainsi qu’une image plus moderne des services de l’Etat, salue le gouvernement. Par exemple, l’outil de géolocalisation Gopserv doit permettre “d’afficher en temps réel la localisation de 9.000 véhicules de la Gendarmerie sur chaque tablette Neo et dans chaque centre opérationnel de renseignement”.

L'an dernier, un rapport parlementaire soulignait l'existence de 77 applications mobiles destinées à la Gendarmerie et la Police. Des applications qui permettent d'interroger des fichiers de police ou de consulter sa messagerie et son agenda. Mais ce sont aussi des applications relatives au programme Opération tranquillité vacances, de prise de notes comme Gendnotes, ou de contact citoyen, comme Appui. Enfin, des applications, Inter’Ferroviaire et Inter’Electrique ont également été développées par des entreprises, la SNCF et Enedis.

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