Jusqu'à présent, les conditions physiques et médicales permettant de déterminer l'aptitude des réservistes étaient calquées sur celles exigées pour les gendarmes d'active. Mais un arrêté du 20 décembre 2023 vient rebattre les cartes et assouplir les conditions évaluées par le service de santé des armées.
Le profil médical des militaires est déterminé sur la base du système "Sigycop", un acronyme dont chaque lettre désigne une partie du corps ou une capacité physique ou mentale, via l'attribution d'une note de 0 à 6 pour chaque critère. Et c'est donc à partir de ce barème d'aptitude –différent suivant les spécialités et branches choisies, et moins stricte pour les gendarmes de carrière que pour les candidats à l'engagement initial– que se joue l'assouplissement.
Différents niveaux d'exigence
Pour l'ensemble des critères, le coefficient de profil médical passe ainsi pour les réservistes un point en-dessous de celui des candidats sous-officiers d'active. Par exemple, pour la lettre Y, qui analyse l'état des yeux et de la vision, le coefficient minimum demandé est désormais de 4 pour les candidats gendarmes d'active, et de 5 pour les réservistes opérationnels. Les seuls critères communs restent l'absence de contre-indication
