Au total, 2.700 places sont ainsi prévues pour la prochaine session de recrutement de sous-officiers en Gendarmerie (SOG). Dans le détail, le texte paru au Journal officiel prévoit 2.200 places pour le concours externe, et 500 places pour le concours interne.
Moins de places, mais aussi moins de candidats
Ce chiffre de 2.700 places représente 400 places de moins que pour la précédente session de septembre 2024. Il faut dire que le nombre de candidats est lui aussi en baisse par rapport aux années précédentes. La Gendarmerie a autorisé près de 14.500 candidats à concourir pour cette session de septembre 2025. Ce qui fait que le taux d’admission prévisionnel reste stable. Il devrait être, pour cette session, aux alentours de 18,7%. La sélectivité restera donc relativement similaire, avec moins d’un candidat inscrit sur cinq retenu pour entrer en école de sous-officier.
La sélectivité réelle, basée sur le nombre de candidats s’étant effectivement présentés et ayant composé lors de l’épreuve d’admissibilité, est quant à elle mécaniquement inférieure. De fait, une partie des inscrits ne se présentent pas le jour de la première épreuve. Certains sont en effet déjà titulaires du précédent concours (dont les résultats tombent après la clôture des inscriptions au concours suivant). D’autres y renoncent ou se trouvent dans l’impossibilité de se rendre à l’épreuve le jour-J pour diverses raisons. Selon la Gendarmerie, la sélectivité devrait ainsi s’établir pour l’année 2025 aux alentours d’un candidat retenu pour 3,71 engagés dans le parcours de sélection.
La première épreuve, dite d’admissibilité, aura lieu jeudi 25 septembre 2025. Les candidats qui passeront ce premier filtre pourront poursuivre avec les épreuves d’admission. Elles se dérouleront du 3 au 28 novembre 2025 pour les candidats à la voie interne, puis du 1er décembre 2025 au 20 février 2026 pour ceux du concours externe.
Lire aussi : Près de 14.500 candidats inscrits aux concours de sous-officiers de septembre 2025
Le profil des candidats aux concours de sous-officier de gendarmerie
Le premier concours, dit « externe », s’adresse aux candidats titulaires d’un diplôme au minimum équivalent au niveau baccalauréat. Il peut donc s’agit de personnes n’ayant jamais eu d’engagement au sein de la Gendarmerie, tout juste sorties des études ou bien ayant déjà débuté leur vie professionnelle. Il peut tout aussi bien s’agir de personnes déjà engagées auprès de l’Institution (gendarmes adjoints, réservistes…), la condition première étant celle de disposer d’un diplôme ou d’un titre de niveau 4 (équivalent du baccalauréat). L’épreuve d’admissibilité consiste, pour ces candidats, en une composition sur un sujet de culture générale.
Le second concours, dit « interne », s’adresse quant à lui à un public spécifique. Il est en effet ouvert aux gendarmes adjoints volontaires (GAV) et aux policiers adjoints (anciennement « adjoints de sécurité » de la Police nationale) comptant au moins un an de service. Les réservistes opérationnels de la Gendarmerie nationale ont aussi accès à ce concours interne. Enfin, les militaires sous contrat des autres forces armées, cumulant au moins quatre années de service, peuvent aussi s’y inscrire. La première étape de sélection du concours de sous-officier de gendarmerie consiste pour ces candidats en un questionnaire de connaissances professionnelles, basé sur le diplôme d’agent de police judiciaire adjoint (APJA).
4.800 recrutements de sous-officiers en 2025
Avec le concours organisé en mars 2025 (qui était uniquement réservé à la voie externe), 4.800 recrutements de sous-officiers de gendarmerie doivent ainsi être effectués en 2025. À titre de comparaison, ce nombre était de 5.200 en 2024 (sur 12.000 recrutements au total). Il était par ailleurs de 6.530 en 2023.
Preuve du dynamisme du recrutement en Gendarmerie, un nouveau concours SOG complémentaire est d’ores et déjà prévu en mars 2026.
Lire aussi : Ouverture d’un concours pour le recrutement de sous-officiers de gendarmerie en mars 2026
