On leur avait promis une partie de Padel… et les voilà partis pour un entraînement surprise avec le PSIG d’Arras (Pas-de-Calais). Cinq gardiens de but du du RC Lens ont donc enfilé une tenue de gendarme. Comme l’explique France Info, cette initiative vise à renforcer la gestion du stress des derniers remparts des Sang et Or. Si les métiers de gardien de but et de gendarme sont différents, des similitudes existent en effet.
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Le gardien de but, dernier rempart avec un stress particulier
Lors du premier exercice, l’adversaire n’était pas un attaquant. Le portier Robin Risser faisait face à un forcené, retranché dans un cinéma. « Il faut lui demander son identité et après on demande du renfort« , lui souffle un militaire. « Le gardien titulaire confie son retour d’expérience : « j’ai gardé mes distances dans un premier temps pour voir dans quelle optique il était. Nous, à notre poste, on n’a pas le ballon. Et bien là, ils peuvent se promener et se voir appelés sur une intervention ou un danger« , compare Robin Risser.
Vincent Houdart, adjudant-chef au PSIG Arras – négociateur régional, explique le rôle essentiel tenu par les gardiens de but. « Les gardiens communiquent et gèrent l’ensemble d’une équipe et là on voit que dans la désescalade des conflits, ils sont relativement bons. Ils utilisent les bons mots. Et, ils sont très à l’écoute de ce que les gens disent ».
L’intensité d’un match à enjeu
Autre exercice : être confronté au stress d’une progression dans un milieu inconnu. Cette fois, Régis Gutner, gardien numéro 2, était confronté à un manque de lumière, et des aboiements. Avec ce stress sensoriel, l’exercice pouvait reproduire l’intensité d’un match à enjeu. Sans oublier la pression de milliers de supporters. « Le gardien est le dernier rempart, et comme nous, il intervient sur de l’imprévu », conclut Vincent Houdard.
Ce n’est pas la première fois que le RCL collabore avec les gendarmes. A plusieurs reprises, les militaires ont mené des actions de sensibilisation auprès des jeunes du club. Comme l »exposition sur les réseaux sociaux, le cyber-harcèlement, les arnaques en ligne, la pédocriminalité,ou la désinformation.
