JO de Paris 2024 : pour la capitaine Elodie Clouvel, c’est l’argent du bonheur

Photo : Elodie Clouvel, vice-championne olympique (photo CNOSF / KMSP)

11 août 2024 | Sports

Temps de lecture : 2 minutes

JO de Paris 2024 : pour la capitaine Elodie Clouvel, c’est l’argent du bonheur

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Huit ans après sa première médaille d’argent, Elodie Clouvel est de nouveau vice-championne olympique de pentathlon moderne lors de la dernière journée des Jeux olympiques de Paris 2024. Un résultat qui fait clairement son bonheur !

L’argent du bonheur ! La capitaine Elodie Clouvel est devenue vice-championne olympique de pentathlon moderne, le 11 août 2024 à l’occasion de la dernière journée des épreuves des Jeux olympiques de Paris 2024. Huit ans après la première à Rio, la gendarme obtient de nouveau une médaille d’argent. C’est clairement un exploit pour l’athlète de 35 ans qui a été impériale dans le cadre majestueux du château de Versailles.

Première à l’issue des demi-finales jeudi et samedi, Elodie Clouvel surfait sur la même vague dès le début de cette finale. En tête après les épreuves d’équitation, de natation et de bonus d’escrime, la gendarme attaquait la dernière ligne avec une avance de 13 points. Hélas, un tir défaillant lors du laser-run l’empêchait de prétendre à la médaille d’or. En effet, elle restait bloquée 35 secondes lors de son premier arrêt au stand de tir et voyait la Hongroise Gulyas la dépasser. Heureusement, elle se remobilisait par la suite et conserver sa médaille d’argent. Un résultat qui faisait clairement son bonheur.

Résilience et courage

Médaillée d’argent en 2016 lors des JO de Rio, Elodie Clouvel n’avait pas su récidiver en 2021 à Tokyo où elle avait pris la 6ème place. S’en étaient suivis un burn-out et aussi l’envie d’arrêter, avant de rebondir et de finir l’histoire de la plus belle des manières avec cette médaille d’argent obtenue aux JO de Paris 2024.

« Quand je vous avais dit qu’il y avait une belle histoire à raconter à Paris, c’était celle de la résilience et du courage. La preuve qu’il ne faut rien lâcher même quand on est au fond du trou. Parce c’était vraiment ça, je voulais tout arrêter. Et au final aujourd’hui (dimanche), je suis médaillée olympique avec du gros niveau en finale. Je savais que ça allait revenir derrière mais je n’ai rien lâché en course, j’avais des ailes et ça m’a portée, ainsi que tout le public qui était là », a-t-elle expliqué à nos confrères de L’Equipe.

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Hommage à la Garde républicaine

C’était la dernière fois, lors de cette finale, que l’équitation faisait partie des disciplines du pentathlon moderne. Élodie Clouvel n’a d’ailleurs pas hésité à rendre l’hommage à la Garde républicaine qui l’accompagne depuis plusieurs années en équitation.

  • « C’est fou. Quand j’ai réalisé ça sur la carrière de détente, j’étais toute seule avec mon cheval sur le dernier vertical avec lui. J’ai dû faire une envolée avec lui, car il était incroyable, je le remercie d’ailleurs, il s’appelle Fly, c’est un cheval de la Garde républicaine. Il a été complètement avec moi, il a géré la pression parce qu’il y en avait. Je passais dernière, il y avait un grand silence, en plus Marie (Oteiza) avait fait une chute juste avant, donc ça m’a mise dans l’émotion. On a eu peur, mais je me suis reconnectée tout de suite à mon cheval et quand on est entré dans l’arène, c’était fou. Je n’ai même pas senti qu’on avait fait une barre, j’étais tellement dedans ! Franchement, c’était magique pour mon dernier parcours. Je n’oublierai jamais ce cheval » , conclut-elle.

F.S.

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