Dopage : le gendarme et escrimeur Daniel Jérent, contrôlé positif à tort et privé des jeux Olympiques, veut être blanchi

Photo : Le gendarme Daniel Jérent ne sera pas sanctionné et va reprendre le fil de sa carrière (Capture d'écran cnsd)

19 novembre 2021 | Sports

Temps de lecture : 2 minutes

Dopage : le gendarme et escrimeur Daniel Jérent, contrôlé positif à tort et privé des jeux Olympiques, veut être blanchi

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Retiré juste avant les jeux Olympiques de Tokyo de la sélection de l’équipe de France d’escrime, suite à une suspicion de dopage, le gendarme Daniel Jérent ne devrait finalement pas été poursuivi par l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) qui propose de ne pas le sanctionner. Si l’épéiste échappe à une sanction, il […]

Retiré juste avant les jeux Olympiques de Tokyo de la sélection de l’équipe de France d’escrime, suite à une suspicion de dopage, le gendarme Daniel Jérent ne devrait finalement pas été poursuivi par l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) qui propose de ne pas le sanctionner. Si l’épéiste échappe à une sanction, il en a toutefois payé le prix fort en étant écarté des JO de Tokyo, le temps de l’enquête. Désormais, le militaire veut être innocenté. "Bien évidemment, on ne va pas l'accepter, parce que je n'ai strictement rien à me reprocher, a déclaré DanielJérent à nos confrères de L'Equipe. Le plus important pour moi, c'est d'être blanchi, d'être innocenté et pas de me satisfaire d'un accord, entre guillemets, à l'amiable". 

L’enquête prouve l’innocence du gendarme

Comme le souligne encore L’Equipe, l’athlète de l’Armée des champions, contrôlé positif à un médicament diurétique en novembre 2020, a fourni les explications nécessaires pour ne pas être sanctionné. L’origine de ce contrôle positif à un produit interdit remontrait à l’accident de voiture dont a été victime le gendarme, le 29 avril 2020, en Guadeloupe, son lieu de confinement à l’époque. Hospitalisé et victime d’une double fracture du fémur, Daniel Jérent avait subi plusieurs transfusions sanguines.  L’enquête  aurait déterminé que l’un des donneurs de sang prenait le produit dopant détecté dans les urines de l’épéiste. Par conséquent, l’Agence de la lutte contre le dopage (AFLD) propose de ne pas sanctionner Daniel Jérent. Mais ce dernier ne veut pas en rester là, et veut être "blanchi".

Un préjudice sportif

Car le préjudice sportif et moral a été énorme pour Daniel Jérent. L’épéiste avait en effet réussi à revenir au plus haut niveau après son accident, mais a été retiré de la sélection. En effet, alors que l’enquête était toujours en cours, l’équipe de France d’épée avait retiré Daniel Jérent, juste avant les jeux Olympiques de Tokyo, en prévention d’une disqualification collective lors de l’épreuve par équipes, si ce dernier était sanctionné pour dopage.

 Champion olympique en 2016 à Rio

Champion olympique par équipes en 2016 à Rio, Daniel Jérent avait néanmoins était une première fois suspendu par l’Agence française de lutte contre le dopage en juin 2019, car il ne s’était pas présenté à trois contrôles anti-dopage. Aujourd’hui, le gendarme va pouvoir reprendre le fil de sa carrière.

Contrôlé positif en 2020 l’épétiste et gendarme Daniel Jérent privé des jeux Olympiques

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