Cross-country : de l’émotion, de la solidarité et de la cohésion au menu de l’école de Gendarmerie de Rochefort

Photo : Près de 300 militaires étaient réunis à l'école de Gendarmerie de Rochefort (photo : GEP)

13 novembre 2022 | Sports

Temps de lecture : 2 minutes

Cross-country : de l’émotion, de la solidarité et de la cohésion au menu de l’école de Gendarmerie de Rochefort

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A vos pointes, prêts, partez ! Direction l’école de Gendarmerie de Rochefort où se tenaient, le 8 novembre 2022, les derniers championnats de France militaire de cross-country. Encadrements compris, plus de 300 militaires de la Marine, de l’armée de Terre, de l’armée de l’Air, des services, et bien entendu de la Gendarmerie, étaient au rendez-vous.

Un test réussi pour le Laser Run

Au-delà des courses qui ont rythmé la journée, deux événements ont marqué la journée. Tout d’abord le critérium de Laser Run, qui combine course à pied et maîtrise du tir. Cette discipline fait partie du pentathlon moderne, sport très célèbre chez les militaires. Comme ce critérium a été énorme succès, les organisateurs ont d’ores et déjà annoncé que cette discipline fera l’objet d’un championnat de France militaire dès l’année prochaine.

 

Les gendarmes ont brillé lors des championnats du Monde d’Ironman 70.3

La course caritative du gendarme Régis Descamps

L’autre événement était l’arrivée du maréchal des logis-chef Régis Descamps sur le site de Rochefort, juste avant le départ du cross long. Habitué à courir de longues distances pour sensibiliser les autres aux maladies rares et orphelines, il est à l’initiative de « je prête mes jambes à » depuis 2014. Cette fois, le gendarme a prêté ses jambes à l’un de ses collègues, Franck, atteint d’un cancer de la moelle épinière, et père de la petite fille pour laquelle a été créée cette association. Son défi : parcourir 211 kilomètres en partant de Limoges pour arriver à Rochefort. Au total, il a couru 29 heures !

Durant son trajet, il a été ponctuellement accompagné de plusieurs gendarmes qu’il ne connaissait pas mais qui ont honoré cette initiative. Les derniers mètres de son périple ont été parcourus en compagnie de l’adjudant David Barnabé qui, rappelons-le, est un gendarme qui avait été amputé de la jambe gauche à la suite d’une blessure en service.  "Outre les résultats sportifs, ce championnat a également été l'occasion de mettre en avant des actions caritatives et de sensibiliser la population. Cette journée a été riche en émotions, en partage et en cohésion", se félicite le colonel Eric Monti, conseiller technique de course hors stade de la Gendarmerie. 

Les résultats des gendarmes

Au niveau des résultats, les gendarmes ont brillé tout au long de la journée dans les différentes courses de ces championnats de France militaire de cross-country. En Masters, sur une distance de 8,8 kilomètres, les gendarmes Lionel Ribeiro (Auvergne-Rhône-Alpes), Samuel David (Pays-de-la-Loire) et Sébastien Jacques (Normandie) se classent respectivement 7ème, 18ème et 19ème. En Master 2, le premier gendarme est Frédéric Beau (Nouvelle Aquitaine) qui prend la sixième place. David Barnabé (Commandement des écoles de la Gendarmerie nationale) s’est imposé dans la catégorie handisport.

Chez les dames, Manon Walak (Garde Républicaine) est sacrée vice-championne de France de cross long. En Masters féminin, les gendarmes réalisent un triplé exceptionnel ! Anne Cochart (DGGN) s'impose avec la manière devant la championne nationale gendarmerie Servane Herrouin (Occitanie) et Mariane Keo (DGGN).

Sur le cross court, le premier gendarme est Arnaud Michel (Ile-de-France) déjà sacré champion de France Gendarmerie. Au terme d’une belle course, il prend la cinquième place, suivi de près par Matthieu Garel (Pays-de-Loire), qui se classe septième. 

Enfin, dans l’épreuve reine du cross long (11 kilomètres), Mehdi Frère (Garde Républicaine), à peine sorti de l’école de Gendarmerie de Dijon, ajoute un nouveau titre de champion de France militaire. Faustin Guigon (Garde Républicaine) prend la cinquième place. Dans le classement par équipes, la Garde Républicaine conserve son titre.

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