L’expérimentation, qui démarre en principe ce 1er janvier, selon FR3 Nouvelle Aquitaine, menée par la Confédération des buralistes de France ainsi que la Fédération nationale des chasseurs, est pilotée par le ministère de l’Intérieur. Tous les bureaux de tabac ne seront pas concernés. Les organismes cités établiront une sélection. Les buralistes sélectionnés devront suivre une formation de deux jours et passer une convention avec un armurier référent pour obtenir l’aval de la préfecture. Ils ne pourront cependant commercialiser que des munitions des catégories C (pour la chasse principalement) et D (munitions variées dont l'acquisition est libre aux majeurs).
"Ils seront distribués au client après vérification d'usage de la conformité du permis de chasse", prévient Philippe Coy, président de la Confédération des buralistes de France et buraliste à Lescar (64), à nos confrères de France Inter.
Des cartouches plus chères
Pour éviter toute concurrence déloyale avec les armuriers, ce sont ces derniers qui fourniront les munitions aux chasseurs. Si les cartouches seront plus facilement accessibles, elles seront donc plus chères. "Ça peut rendre service dans nos campagnes un peu reculées", reconnaît Philippe Etcheveste, à France Inter.
L’expérimentation sera ensuite analysée par le ministère de l'Intérieur qui décidera ou non la généralisation de la mesure.