Une allée des enfants et victimes de la prise d’otages de Loyada en 1976 inaugurée à Paris

Photo : Personnes présentent lors de l'inauguration (de gauche à droite : Paul Vitani, Christian Prouteau, Clotilde Derouard (adjointe au maire du XVe arrondissement de Paris), Hans Geissbuhler (père des otages Sandra et Valérie, cette dernière ayant été tuée par les terroristes), puis les ex otages Josiane Rajerison, Jean-Michel Dupont (chauffeur du bus), Stéphane Dangel, Nathalie Vitani, Stéphane Colotte, Marie-Laure Pac, Thierry Vitani). Photo: Les oubliés de Loyada

20 février 2023 | Société

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Une allée des enfants et victimes de la prise d’otages de Loyada en 1976 inaugurée à Paris

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Paul Vitani, président de l'association "Les Oubliés de Loyada", a déclaré à L'Essor qu'une "Allée des enfants et victimes de la prise d'otages de Djibouji-Loyada de février 1976" avait été inaugurée le 4 février 2023, dans le parc André-Citroën à Paris, en présence d'ex-otages et de parents d'ex-otages ainsi que de Christian Prouteau, lieutenant à […]

Paul Vitani, président de l'association "Les Oubliés de Loyada", a déclaré à L'Essor qu'une "Allée des enfants et victimes de la prise d'otages de Djibouji-Loyada de février 1976" avait été inaugurée le 4 février 2023, dans le parc André-Citroën à Paris, en présence d'ex-otages et de parents d'ex-otages ainsi que de Christian Prouteau, lieutenant à l'époque, qui dirigeait le détachement du GIGN intervenu pour libérer les enfants.

Paul Vitani, 13 ans à l'époque, présent à Djibouti et frère de deux des otages, relève que "47 ans après, dans la capitale, un lieu commémoratif est, enfin, dédié aux ex-otages". Il a par ailleurs annoncé que la loi de finances pour 2023 a modifié le code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de guerre, permettant désormais à toutes les victimes d'accéder aux dispositifs de l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONAC-VG).

Le 3 février 1976 au matin, un bus de ramassage scolaire avec 31 enfants –de 5 à 12 ans– de militaires français et un chauffeur appelé du contingent, est détourné par des militants indépendantistes du Front de libération de la Côte des Somalis, dans le centre de Djibouti, alors dernière colonie française. Le véhicule est ensuite emmené par les terroristes à 15km de Djibouti, à la frontière avec la Somalie, puis immobilisé dans le no man’s land entre les deux pays. Un enfant est relâché et une assistante sociale rejoint volontairement les enfants dans le bus. Le 4 février dans l’après-midi, les cinq preneurs d’otages présents dans le bus sont tués en même temps par un tir coordonné des gendarmes du GIGN qui neutralisent tuent ensuite deux autres terroristes. La Légion étrangère donne l’assaut vers le bus, en direction des positions somaliennes, soutenue par des automitrailleuses légères. Les otages seront libérés mais deux fillettes seront tuées, cinq enfants, le conducteur du bus et l’assistance sociale blessés.

PMG

Quarante-six hommes et femmes prises en otages à Loyola en 1976 et à Trèbes en 2018 vont recevoir la médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme.

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