Dans son agenda, il a déjà coché le mois de janvier 2021. Après la finale régionale du concours Gargantua, remportée en janvier 2020, le gendarme Jérôme Sailly espère bien décrocher la finale nationale de ce concours de cuisiniers de collectivité.
"Un poste clé pour que les gendarmes se sentent bien"
"C’était une première victoire d’équipe, on m’a laissé du temps pour participer à ce concours", salue le chef du cercle mixte d’Antibes, dans les Alpes-Maritimes. Sa victoire d’étape a jeté un coup de projecteur bienvenu sur une spécialité de l’Arme qui reste trop souvent dans l’ombre. Le rôle des cuistots est pourtant primordial.
"C’est le nerf de la guerre, rappelle Jérôme Sailly. Toute troupe a besoin de se ressourcer. C’est un poste clé pour que les gendarmes se sentent bien." Le rôle des cuisiniers de l’Arme ? Satisfaire l’appétit des troupes en sublimant les produits tout en tenant les cordons de la bourse. Agé de 47 ans, Jérôme Sailly avait un solide parcours en cuisine avant de rentrer dans la Gendarmerie, il y a quatorze ans. "Je conseille de faire du terrain avant de passer en cuisine, précise l’ancien gendarme mobile. Il faut avoir envie et savoir s’adapter."
Maréchal Ferrant : au service des chevaux de la Garde
Basculer d’un repas chaud à des sandwichs, ou encore passer de vingt à cent couverts : les cuisiniers des gendarmes doivent s’adapter pour suivre la vie de l’Arme. Quitte à jongler avec les ingrédients et les heures de travail..