Un homme mis en examen pour tentative de meurtre sur un gendarme

Photo : Trente gendarmes du GIGN étaient intervenus pour interpeller le retraité de 70 ans (Photo d'illustration: archives Dicom-MI).

12 septembre 2025 | Société

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Un homme mis en examen pour tentative de meurtre sur un gendarme

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L’homme de 70 ans s’était retranché chez lui dans l’Orne et avait tiré sur les gendarmes. Il aurait tenté d’atteindre la tête d’un militaire. Il est actuellement en détention provisoire.

Un septuagénaire a été mis en examen pour tentative de meurtre sur un gendarme de l’Orne. Selon Ouest-France, les faits remontent au 28 janvier 2025. Ils ont eu lieu au domicile de cet homme, âgé de 70 ans, situé dans une ferme au lieu-dit Montmarlo, dans la petite commune d’Origny-le-Roux. L’homme aurait tiré sur les militaires et tenté de tuer l’un d’eux.

Alertés par ses proches, les gendarmes s’étaient rendus à son domicile car ils suspectaient une situation de détresse psychologique. L’homme aurait alors saisi plusieurs fusils de chasse et aurait commencé à tirer sur les militaires qui se sont immédiatement mis en sécurité. Au cours de la fusillade, un gendarme aurait manqué de recevoir une balle de chevrotine dans la tête.

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L’homme placé en détention provisoire

La zone avait ensuite été bouclée et des renforts de gendarmerie dépêchés. Sans succès, des négociateurs de crise avaient tenté de déloger cet ancien agriculteur. Trente gendarmes du GIGN de Satory étaient intervenus afin d’interpeller l’homme armé. Il aurait alors tenté de retourner l’arme contre lui, provoquant une blessure non létale. Aucun blessé n’était à déplorer chez les gendarmes.

Transporté vers le centre hospitalier de Mortagne-au-Perche, l’homme avait ensuite été hospitalisé sous contrainte en psychiatrie. A sa sortie, il a été déféré au pôle criminel de Caen, en vue d’une ouverture d’information, le 9 mai 2025. « À l’issue, il a été mis en examen des chefs de tentative de meurtre sur une personne dépositaire de l’autorité publique, violence sur militaire de la gendarmerie nationale, dégradation ou détérioration d’un bien d’autrui par moyen dangereux pour les personnes, falsification d’une attestation ou d’un certificat, usage d’une attestation ou d’un certificat inexact ainsi que détention non autorisée de matériel de guerre et d’arme », a expliqué Hélène Tardif substitute du procureur d’Alençon.

L’homme est actuellement en détention provisoire. Deux autres gendarmes sont considérés comme victimes de violences dans ce dossier. L’enquête se poursuit.

La question du mois

Bruno Retailleau, pour lutter contre la violence et les narcotrafics en Guadeloupe, a confirmé l’installation de « deux escadrons de gendarmerie mobile, sans enlever le peloton de la garde républicaine », mais aussi de « deux brigades nautiques », une de gendarmerie et une de police respectivement en Basse-Terre à Gourbeyre et à Pointe-à-Pitre. Pensez-vous que cela sera une réponse satisfaisante ?

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