L’affaire a été traitée avec la plus grande discrétion. Un gendarme du groupement des Pyrénées-Atlantiques a été condamné, lundi 3 octobre, à 3 mois de prison avec sursis pour faux et usage de faux, après avoir rédigé de fausses réquisitions pour accéder aux relevés de communications de sa compagne qu’il soupçonnait d’infidélité.
L’affaire est racontée par La République des Pyrénées, qui n’a obtenu de commentaires ni du parquet de Pau, ni du groupement de gendarmerie départementale.
"Il a fait l’objet d’une CRPC défèrement, un «plaider coupable» express, c’est-à-dire qu’à l’issue d’une enquête menée par une autre brigade de gendarmerie sur les faits qui lui étaient reprochés, il a été présenté au procureur de permanence. Il a reconnu les infractions pénales «sans difficulté» et la peine proposée par le parquet a été homologuée par un juge", écrivent nos confrères.
Selon leurs sources, les bons états de service de ce gendarme sans histoire qui aurait agi "dans une période compliquée de sa vie privée (…) expliquent le traitement «rapide» qu’en a fait la justice".
Mais l’article se conclut sur cet avertissement: "la justice est passée. Peut-être un peu discrètement. Les principales sanctions, les plus lourdes, seront à n’en pas douter disciplinaires".