Affecté à la brigade territoriale de Plourin-lès-Morlaix, dans le Finistère, un sous-officier de gendarmerie est accusé de harcèlement sexuel et de menaces de mort. Les faits auraient été commis à l'encontre de deux victimes, entre 2017 et 2023.
Concrètement, il lui est reproché d’avoir abusé de l'autorité conférée par ses fonctions de gendarme et d'avoir, "de façon répétée", comme le souligne le procureur de la République de Brest Camille Miansoni, eu "des propos", principalement tenus par messages, "ou comportements à connotation sexuelle ou sexiste" à l'égard d'une personne.
Des menaces de mort pour protéger la victime de harcèlement
En plus de ces faits qualifiés de harcèlement sexuel qui s'étalent de janvier 2017 à récemment, le gendarme aurait également menacé de mort, "à plusieurs reprises", une autre personne, entre janvier et juin 2020. Ces menaces visaient apparemment à protéger la victime qu'il harcelait sexuellement. Il aurait ainsi menacé cet homme de le tuer "s'il faisait du mal" à l'autre victime.
Placé en garde à vue lundi 20 février 2023, à la brigade de recherche de la gendarmerie de Chateaulin (Finistère), le militaire de 53 ans a été déféré le lendemain devant de procureur de la République de Brest. Il comparaitra le 3 juillet devant le tribunal correctionnel de Brest.
Désormais sous contrôle judiciaire, le militaire ne peut plus porter ou détenir son arme, ni exercer le métier de gendarme. Il a également l'interdiction de paraître à Plourin-lès-Morlaix, où sont domiciliées les victimes, ainsi que d’entrer en contact avec elles.
(Avec l'AFP)
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