Jugé pour violences conjugales, un gendarme de la compagnie d’Angoulême, a été condamné, le 21 février 2025, à une peine de cinq mois de prison avec sursis probatoire. Comme l’explique La Charente Libre, les faits se sont produits entre 2022 et 2024, sur deux anciennes compagnes.
Le militaire, officier de police judiciaire (OPJ), a commis des violences verbales et physiques. Décrit comme jaloux, et souffrant de problèmes d’alcool, il plaquait ses victimes contre le mur quand il perdait ses nerfs. Dans sa plainte, sa dernière conjointe a expliqué que le gendarme l’avait mise à la porte plusieurs fois alors qu’elle n’avait nulle part où passer la nuit. Le couple vivait alors à la caserne de La Madeleine, à Angoulême. Il avait également mis ses affaires à la poubelle. Elle décrit aussi des insultes récurrentes, que le voisinage aurait entendues.
Condamnation inscrite sur le casier judiciaire : un avenir compromis au sein de la Gendarmerie
Une altération du discernement de l’officier de police judiciaire (OPJ), notamment en raison de troubles dépressifs, a été relevé par un psychiatre. Depuis le début de la procédure, la hiérarchie a décidé que le gendarme reste mobilisé sur des tâches annexes. Il n’a plus l’autorisation de porter son arme de service. Il n’est pas au contact du public dans ses tâches quotidiennes.
Présent à l’audience, le gendarme de 31 ans n’a pas su retenir ses larmes durant le récit des faits. Son avocat, maître Pierre Carrot, a essayé de faire requalifier les faits en « injures sexistes ». Le tribunal n’a pas retenu ses arguments. Le gendarme a écopé d’une peine de cinq mois de sursis probatoire avec une obligation de soin. Il a également interdiction d’entrer en contact avec les victimes. Il ne peut aussi plus porter une arme.
Enfin, sa condamnation sera inscrite sur son casier judiciaire, ce qui peut fortement compromettre son avenir au sein de la Gendarmerie.