<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Trois polémiques qui ont secoué le GIGN

Photo : Philippe Legorjus, ancien chef contesté. (Photo : capture d'écran).

23 août 2022 | Société

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Trois polémiques qui ont secoué le GIGN

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L’affaire des Irlandais de Vincennes. En août 1982, des gendarmes du GIGN, menés le capitaine Paul Barril, arrêtent à Vincennes trois Irlandais membres d’une branche dissidente de l’IRA. Très vite, la justice s’aperçoit que les gendarmes du GIGN, qui ne sont pas OPJ, ont pris quelques libertés avec la procédure. Les trois Irlandais seront finalement libérés neuf mois après leur arrestation.

De la crise d'Ouvéa à l'assaut de Marignane

La gestion de la crise d’Ouvéa. Le commandement du capitaine Philippe Legorjus est sévèrement critiqué par plusieurs anciens de cette opération menée en 1988. "Il enchaîne les ratés dans cette histoire. Il a donné aux ravisseurs des otages supplémentaires, et s’est livré lui-même!", déplore l’ancien gendarme du groupe Bernard Meunier. Dans son livre (La Morale et l’Action), Philippe Legorjus avouera : "Pendant la phase de l’assaut, j’ai eu des absences dangereuses. J’étais incapable de projeter une idée ou d’anticiper une action." L’assaut reste encore une question sensible aujourd’hui. Des ravisseurs ont-ils été exécutés après leur reddition, comme l’affirme un rapport de La Ligue des droits de l’homme ? Une version reprise dans le film très contesté de Mathieu Kassovitz, basé en partie sur le livre de Philippe Legorjus.

L’injuste mise en cause du général Hubert Bonneau

L’arrivée du capitaine Favier. En juin 1992, l’arrivée du capitaine Denis Favier passe mal à Satory. Une lettre interne dénonce le fait que le nouveau chef du GIGN n’est pas passé, comme ses prédécesseurs, par le poste d’adjoint de l’unité d’élite. Denis Favier est alors formé "à la dure" par des sous-officiers qui ne lui feront aucun cadeau. L’officier trouvera ainsi son bureau vide, avec seulement une chaise et une table d’écolier. Une manière de lui faire comprendre qu’il doit réviser ? La polémique mettra quelques mois à s’effacer. En menant, en décembre 1994, l’assaut du GIGN à Marignane, la plus importante libération d’otages réalisée à bord d’un avion, le futur chef des gendarmes écrit avec ses troupes la page la plus brillante de l’histoire du groupe.

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