Un homme a été déféré vendredi 3 décembre devant le juge d’instruction de Gap (Hautes-Alpes). Extradé en France après son interpellation en Italie, il est suspecté par la justice française de “violences volontaires aggravées sur personne dépositaire de l’autorité publique”.
150 manifestants se heurtent aux gendarmes
Les faits remontent au samedi 15 mai 2021. Ce jour-là, environ 150 militants du mouvement Passamontagna, composé d’activistes pro-migrants, s’étaient confrontés à un important dispositif de gendarmerie déployé le long de la frontière franco-italienne, entre Montgenèvre et Clavière. De nombreux accrochages avaient eu lieu, les "NoBorder" jetant notamment des projectiles sur les forces de l’ordre. L’un d’eux avait atteint un militaire, entrainant une fracture au bras.
Une enquête en flagrance avait été ouverte, confiée à la brigade de recherches de Briançon. C’est finalement un mandat d’arrêt européen diffusé par le parquet de Gap qui a conduit à l’interpellation de ce suspect en Italie où, d’après les informations relayées par les membres du refuge autogéré “Chez JesOulx”, il a été assigné à résidence avant son extradition vers la France. Après son audition, ce 3 décembre, le suspect a été placé en détention provisoire au centre pénitentiaire d’Aix-Luynes, à Aix-en-Provence. Il attend son jugement.
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