Une longue descente aux enfers. Une femme de 39 ans, ancienne gendarme adjointe volontaire de la Gendarmerie, a été condamnée par la cour d’assises de la Loire pour avoir commandité l’agression d’un homme en juin 2017.
La descente aux enfers de la "fierté de sa famille"
"Fierté de sa famille" car elle était entrée en Gendarmerie, cette mère de trois filles a ensuite "fait le mauvais choix" selon son avocate. Celui de tomber amoureuse d’un homme violent. Elle dépose plainte pour violences conjugales, mais cette dernière aboutit à un non-lieu. Elle met alors le doigt dans un engrenage destructeur, menant une "vie de débauche", faite de consommation de drogue et d’alcool et de multiples rencontres sans lendemain.
Les conséquences ne se font pas attendre. Elle perd son emploi, enchaîne les petits boulots et est suspectée de vols à plusieurs reprises. Jusqu’à ce jour de juin 2017, où un homme qu’elle a invité chez elle, à Bonson, refuse de quitter son domicile. Excédée, elle fait alors appel à un commando de cinq hommes qui agresse, dépouille et menace l’amant éconduit.
Une fusillade vise des gendarmes en Gironde, quatre hommes interpellés
Des faits particulièrement graves qui conduisent l’avocat général a réclamer sept ans de réclusion criminelle. Reconnue coupable de "tentative d’extorsion", "séquestration" et "vol avec violences", l’accusée a finalement écopé de cinq ans de prison ferme. Elle avait déjà purgé deux ans en détention provisoire.
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