Un ancien gendarme roubaisien de 40 ans est suspecté d’avoir fait pousser près de 80 pieds de cannabis. L’homme s’est fait repérer à cause des quantités importantes d’électricité qu’il a volées à Enedis pour entretenir son jardin intérieur. Jugé en comparution immédiate le 23 décembre par le tribunal correctionnel de Lille, il a néanmoins obtenu un délai pour préparer sa défense. En attendant son procès prévu le 1er février 2023, il est maintenu en détention.
Un longue descente aux enfers
Comme le souligne La Voix du Nord, cet ancien gendarme, domicilié à Roubaix dans le nord de la France, avait l’ambition de passer le concours d’officier quand il est tombé malade. S’en est suivi "une longue descente aux enfers", écrit le quotidien. Contraint de raccrocher l’uniforme, il obtenait ensuite un diplôme chez les pompiers avant d’être rattrapé par ses ennuis de santé. Il exerçait ensuite la profession d’agent de sécurité incendie et de maître-chien. Mais le réel problème de l’ancien militaire, "c’est qu’il se montre aussi appliqué dans son envie de s’en sortir professionnellement que dans sa passion pour la culture hydroponique du cannabis" , selon nos confrères.
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Maintenu en détention en attendant son procès
Le suspect s’est fait prendre car il a volé une importante quantité d’électricité à Enedis entre le 8 août et le 5 décembre pour cultiver du cannabis. A la barre du tribunal de Lille, l’ancien gendarme a expliqué que les 80 plants de cannabis retrouvés chez lui étaient réservés à sa consommation personnel, mais cet argument n’a pas du convaincu la procureure Mathilde Vilain qui voit le personnage sous un autre angle.
Finalement, l’avocat de l’ancien gendarme a réussi à obtenu un report. Son client sera finalement jugé le 1er février 2023. Le tribunal a cependant suivi la demande de la procureure qui souhaitait son maintien en détention en attendant son procès. Le casier judiciaire du suspect ne comporte que deux mentions : l’une pour un permis de construire et une autre relative aux stupéfiants. Désormais, il risque jusqu’à 10 ans de prison, selon la lecture du code de procédure pénale.
