Robert Broussard, commandeur de la Légion d’honneur : « fierté personnelle » et « hommage à la police »

Photo : À gauche, Robert Broussard, 87 ans, qui vient de recevoir les insignes de Commandeur de la Légion d'honneur des mains du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, mercredi 29 novembre 2023. (Photo: ministère de l'Intérieur)

30 novembre 2023 | Société

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Robert Broussard, commandeur de la Légion d’honneur : « fierté personnelle » et « hommage à la police »

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Robert Broussard, "super flic" et véritable légende de la police française, a reçu mercredi 29 novembre 2023, des mains de Gérald Darmanin, la distinction de commandeur de la Légion d'honneur, qu'il a qualifiée de "fierté personnelle" et "d'hommage à la Police passée et actuelle". Dans un petit salon du ministère de l'Intérieur, place Beauvau, Robert […]

Robert Broussard, "super flic" et véritable légende de la police française, a reçu mercredi 29 novembre 2023, des mains de Gérald Darmanin, la distinction de commandeur de la Légion d'honneur, qu'il a qualifiée de "fierté personnelle" et "d'hommage à la Police passée et actuelle".

Dans un petit salon du ministère de l'Intérieur, place Beauvau, Robert Broussard, 87 ans, est apparu très ému. Ce grand flic à la silhouette reconnaissable entre toutes –collier de barbe et cheveux en brosse– est connu notamment pour avoir mis sur pied en octobre 1985 le Raid (pour Recherche, Assistance, Intervention, Dissuasion), l'unité d'intervention d'élite de la Police qu'il a dirigée. Un mois plus tard, le Raid mené par Broussard est mis à l'épreuve avec la prise d'otage retentissante de la cour d'assises de Nantes par Georges Courtois, qui se terminera sans victime.

Son nom est associé à la fin de cavale du gangster Jacques Mesrine en novembre 1979 Porte de Clignancourt à Paris – tué par les hommes de la brigade antigang du 36 Quai des Orfèvres qu'il dirigeait alors – ainsi qu'à toutes les affaires retentissantes de grand banditisme de cette époque.

"Produit de la méritocratie"

En lui remettant les insignes au nom du président de la République, Gérald Darmanin a salué le parcours de "l'enfant de Charente-Maritime", "fils de classe populaire rurale", "pur produit de la méritocratie". "C'est votre courage, votre ténacité et votre pugnacité qui ont fait de vous un grand Français", lui a-t-il dit.

Le ministre a rappelé que "sans le bac", Robert Broussard avait débuté dans la police comme "commis stagiaire aux écritures au commissariat d'Argenteuil", jusqu'à gravir tous les échelons et devenir commissaire puis préfet.

Autour de lui était réunis sa famille et ses "vrais amis depuis un demi-siècle", Ange Mancini et Christian Lambert, deux anciens patrons du Raid, et "JP", Jean-Pierre Moreau, figure de la BRI (brigade de recherche et d'intervention).

Étaient présents le préfet de police de Paris Laurent Nuñez, que Robert Broussard a embrassé chaleureusement, ainsi que les patrons de la police judiciaire de Paris, Fabrice Gardon, de la Brigade de recherches et d'intervention (BRI) de Paris, Simon Riondet et du Raid, Jean-Baptiste Dulion.

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