Refus d’obtempérer aggravé : un chauffard condamné en appel à 7 ans de prison

Photo : Le prévenu avait écopé de six ans de prison en première instance. (Illustration : CQF-avocat/Pixabay)

5 septembre 2024 | Société

Temps de lecture : 2 minutes

Refus d’obtempérer aggravé : un chauffard condamné en appel à 7 ans de prison

par | Société

En mai 2023, le prévenu avait refusé de s’arrêter à un contrôle de gendarmerie. Pour fuir, il avait foncé sur le véhicule des militaires qui lui barrait la route. Il avait finalement été retrouvé huit mois plus tard. En première instance, il avait écopé d’une peine de six ans de prison.

Poursuivi pour « refus d’obtempérer aggravé », « rébellion » et « violence avec arme sur personne dépositaire de l’autorité publique », un homme a été condamné à une peine de sept ans de prison avec maintien en détention par la cour d’appel de Nîmes, le 3 septembre 2024.

Selon Objectif Gard, le prévenu avait notamment foncé sur les gendarmes, après avoir refusé de s’arrêter à un contrôle. Il avait été condamné, en première instance, à six ans de prison, par le tribunal d’Alès, en mai 2024 alors que le parquet avait requis une peine de dix ans. L’accusé avait alors décidé de faire appel de cette décision.

Un adjudant légèrement blessé

Les faits s’étaient produits le 11 septembre 2023, dans la commune de Saint-Ambroix, au nord du département du Gard. L’automobiliste, âgé à l’époque de 25 ans, avait refusé de s’arrêter lors d’un contrôle routier mené par les gendarmes de Saint-Ambroix. Une course-poursuite s’en était suivie.

Coincé dans une impasse, le prévenu avait alors fait demi-tour et foncé volontairement sur le véhicule des gendarmes qui lui barrait la route. Un adjudant avait réussi à éviter la voiture in extremis. Le militaire avait été légèrement blessé au coude.

Lire aussi : 150 gendarmes blessés chaque année lors de refus d’obtempérer

Interpellé huit mois après les faits

En fuite, le prévenu était finalement repéré huit mois plus tard, dans un hôtel de Nîmes où il se cachait. Le 2 mai 2024 sur les coups de six heures, il était interpellé par une équipe du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) et d’un Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) local. A l’époque, le ministère public avait révélé, dans les colonnes du Midi Libre, que l’interpellation avait été « un peu houleuse ». Un gendarme du Psig avait d’ailleurs été légèrement blessé à la main et transporté à l’hôpital.

Avant sa condamnation, le prévenu était déjà connu défavorablement de la justice pour un autre refus d’obtempérer et des affaires de trafic de produits stupéfiants.

La Lettre Conflits

La newsletter de l’Essor de la Gendarmerie

Voir aussi