<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Quinze anciens combattants de la guerre d’Algérie décorés aux Invalides

Photo : La Légion d'honneur, la Médaille militaire et de l'ordre national du Mérite. (Photos: Monnaie de Paris - Assemblage: L'Essor)

18 octobre 2022 | Société

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Quinze anciens combattants de la guerre d’Algérie décorés aux Invalides

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Parmi les 15 décorés figuraient 11 appelés du contingent qui ont servi durant le conflit. Lors d'une prise d'armes, le Président de la République a accroché sur le veston de ces vieux messieurs six Légions d'honneur, trois Médailles militaires et six ONM. Le général de brigade René Grosjean, 94 ans, officier de la Légion étrangère […]

Parmi les 15 décorés figuraient 11 appelés du contingent qui ont servi durant le conflit. Lors d'une prise d'armes, le Président de la République a accroché sur le veston de ces vieux messieurs six Légions d'honneur, trois Médailles militaires et six ONM. Le général de brigade René Grosjean, 94 ans, officier de la Légion étrangère en Indochine et en Algérie, a reçu les insignes de grand'croix de la Légion d'honneur. L'adjudant-chef Jean-Jacques Saubion, s'est vu remettre les insignes de grand'officier de la Légion d'honneur.

Cette cérémonie, précise l'Elysée, "s'inscrit dans le cycle mémoriel de la fin de la guerre d'Algérie" initié par le Président Macron. Ce cycle, ajoute l'Elysée, a notamment été marqué par la reconnaissance, en 2018, par Emmanuel Macron de la responsabilité de la France dans la disparition du jeune mathématicien, Maurice Audin, en 1957 à Alger. Ou par une déclaration en septembre 2021, sur "l'abandon" des harkis par la République française en 1962. Ou encore par la reconnaissance, en octobre 2021, de "crimes inexcusables" lors du massacre des manifestants algériens, en octobre 1961 à Paris.

Après cette cérémonie, le Président de la République a rendu hommage à Pierre Mendès France, homme politique de la IVe République, en recevant à déjeuner à l'Elysée des proches de l'éphémère président du Conseil (juin 1954-janvier 1955), ainsi que des hommes politiques comme Jean-Pierre Chevènement et des historiens. Pierre Mendès France, ministre d'Etat du gouvernement Guy Mollet en 1956, avait démissionné quelques mois plus tard pour protester contre la politique menée par le cabinet Mollet en Algérie, notamment sur la question de la torture.

1.420.000 hommes ont participé à la guerre d'Algérie (1954-1962), dont un million d'appelés et 300.000 supplétifs algériens (harkis). 23.200 militaires français sont morts (pendant les combats ou dans des attentats) ou portés disparus, dont quelque 650 gendarmes. 68.000 avaient également été blessés. Il resterait 600.000 anciens combattants d'Algérie en vie.

PMG

Un ancien gendarme, chevalier de la Légion d’honneur dans la promotion du 60e anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie

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