Pourchassés par le dealer, qu’ils venaient de braquer, des voleurs appellent les gendarmes à l’aide…

Photo : Une comédie, qui fait rire, tous les jeudi soirs, au café-théatre de Cabriès, dans les Bouches-du Rhône....

15 août 2023 | Société

Temps de lecture : 2 minutes

Pourchassés par le dealer, qu’ils venaient de braquer, des voleurs appellent les gendarmes à l’aide…

par | Société

Dans le Lauragais, en Haute-Garonne, à quelques kilomètres de Toulouse, mardi dernier 8 aout, explique la Dépêche du Midi”, des "clients" réguliers décident de s’en prendre à leur "livreur" de cannabis, dont ils ont remarqué lors de précédentes transactions la besace bien fournie… Cette nouvelle livraison est un piège : alors que le dealer arrête sa […]

Dans le Lauragais, en Haute-Garonne, à quelques kilomètres de Toulouse, mardi dernier 8 aout, explique la Dépêche du Midi”, des "clients" réguliers décident de s’en prendre à leur "livreur" de cannabis, dont ils ont remarqué lors de précédentes transactions la besace bien fournie…

Cette nouvelle livraison est un piège : alors que le dealer arrête sa voiture, à bord de laquelle est installée sa compagne, il se retrouve avec un canon d’arme à feu sur la tempe. Les quatre braqueurs fouillent le véhicule, s’emparent de la drogue et de l’argent…

Mais la situation bascule quand le trafiquant, toujours installé à son volant, part soudain en marche arrière. Avant de redémarrer et de poursuivre ses voleurs qui s’enfuient en courant et se réfugient dans un champ où ils se cachent. Des riverains inquiétés contactent la Gendarmerie, mais aussi l'un des braqueurs. Terrorisé, il compose le "17" et se dit victime d’une agression.

Lorsque les forces de l’ordre arrivent sur les lieux, ils rencontrent un couple dont la jeune fille est en pleurs, qui raconte avoir été dépouillé, sans préciser immédiatement la nature du butin. Et c’est en suivant une piste sur laquelle ont été abandonnées une boîte vide, une paire de claquettes et une arme de poings que les militaires finissent par retrouver les braqueurs.

En comparution immédiate, les trois majeurs (deux jumeaux de 18 ans et un ami de 21 ans), ont écopé de deux ans de prison dont un avec sursis, et le mineur (17 ans) sera jugé plus tard devant le tribunal pour enfants, toujours selon notre confrère, repris par Sud Ouest.

Pour l'un des avocats des prévenus, Me Boyer-Montegut, "ce sont des adolescents attardés. Ils ont voulu jouer aux apprentis caïds mais c’est une équipe de bras cassés".
Mais tel est pris qui croyant prendre ! (Jean de La Fontaine, Le Rat et l'Huître)
(Avec Sud Ouest et La dépêche du Midi )

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