Ce courrier, signé le 13 octobre du chef d'état-major des armées le général d'armée Thierry Burkhard, rappelle à ces six généraux (deux de division et quatre de brigade) de 2e section qu'en signant cette lettre et en la commentant dans les médias, "ils ont gravement manqué au devoir de réserve qui (leur) incombe et porté atteinte à l'image des armées". Pour autant, le général Burkhard ne fait pas état de sanction. Il demande aux intéressés de "se conformer désormais strictement aux obligations que leur impose leur état d'officier général en 2e section" et que si ce cadre leur 'apparaissait trop contraignant" de "demander (leur) radiation de la 2e section".
Visiblement, ce courrier du patron des quelque 196.000 militaires des trois armées, vise à calmer le jeu après avoir muri pendant trois mois au ministère des armées. Le Conseil supérieur de forces armées, siégeant disciplinairement le 19 juillet, devait se prononcer sur les responsabilités de ces six généraux en retraite. En l'absence des intéressés, qui avaient décidé de ne pas se rendre devant cette instance et qui étaient représentés
